Voilà, je m'installe quelques phrases ici, non pas que mon blog ne me suffit plus hein, faut pas croire ça.
Camille, le bout de fille très attendrissant à fleur de peau - de coquelicot. La solitude, parlons-en un peu. Tu as de la chance car tu sais être seule. Je m'explique, la solitude est un cadeau pour les gens inspirés. Elle pique en chacun de nous quelques nervosités, elle se tortille sous le tapis, elle grossit. Mais tout le monde ne la traite pas de la même façon. C'est comme si on avait un enfant solitaire qui nous criait dans les membres qu'il a peur du noir. Mais tu sautes à pieds-joints sur le tapis, et il n'y a qu'un peu de poussière.
Cette autre fois, quand t'as pris ta guitare et que t'as joué cette compo, tu ne l'as peut-être pas remarqué mais j'ai eu quelques éclats éteints de rire. Oui, de rire. Honnêtement, je sais pas si tu t'en es apperçue. C'est parce que je sentais que ça tortillait, et que ça montait. C'était pas pour rire. Ce que j'appelle ici solitude, ne sont peut-être que des accès de sensibilité. Des cadeaux, en somme. Des cadeaux qui te tordent un peu l'estomac à l'approche de l'hiver, mais que tu sais offrir aux autres une fois que tu as dépouisséré le tapis. (Ok, j'arrête avec le tapis!). La solitude ne sera jamais vraiment ta bête noire, elle te sensibilise à ton inspiration. Ce sont des moments privilégiés avec cette autre toi-même, fourmillant d'éternité. Ne cesse jamais de poser ta voix, ne serait-ce que sur une guitare ou un bout de papier.
Marie
Camille, le bout de fille très attendrissant à fleur de peau - de coquelicot. La solitude, parlons-en un peu. Tu as de la chance car tu sais être seule. Je m'explique, la solitude est un cadeau pour les gens inspirés. Elle pique en chacun de nous quelques nervosités, elle se tortille sous le tapis, elle grossit. Mais tout le monde ne la traite pas de la même façon. C'est comme si on avait un enfant solitaire qui nous criait dans les membres qu'il a peur du noir. Mais tu sautes à pieds-joints sur le tapis, et il n'y a qu'un peu de poussière.
Cette autre fois, quand t'as pris ta guitare et que t'as joué cette compo, tu ne l'as peut-être pas remarqué mais j'ai eu quelques éclats éteints de rire. Oui, de rire. Honnêtement, je sais pas si tu t'en es apperçue. C'est parce que je sentais que ça tortillait, et que ça montait. C'était pas pour rire. Ce que j'appelle ici solitude, ne sont peut-être que des accès de sensibilité. Des cadeaux, en somme. Des cadeaux qui te tordent un peu l'estomac à l'approche de l'hiver, mais que tu sais offrir aux autres une fois que tu as dépouisséré le tapis. (Ok, j'arrête avec le tapis!). La solitude ne sera jamais vraiment ta bête noire, elle te sensibilise à ton inspiration. Ce sont des moments privilégiés avec cette autre toi-même, fourmillant d'éternité. Ne cesse jamais de poser ta voix, ne serait-ce que sur une guitare ou un bout de papier.
Marie