J'ai envie d'un soir de novembre où il ne ferait pas trop froid, mais où l'air serait pluvieux. A Paris, dans des rues, sur des places, je ne sais pas. Pas trop de monde. Envie de retrouvailles autour d'un chocolat. De retrouvailles, non, enfin je ne sais pas. Mais d'un chocolat, dans un café, de rires loin de la pluie. De marcher. D'oublier que j'ai peur. D'avoir quelqu'un en tête pour que les angoisses disparaissent un peu. De bras. Tout ça. Je ne sais pas. Je mélange le passé, les bons moments, et les envies. C'est vrai, je me suis promenée dans Paris en novembre, et j'ai bu un chocolat. Il ne faisait pas froid et je ne me souviens plus si l'air était pluvieux. Peut-être que je mélange avec une autre fois. Ailleurs, sans aucun rapport. C'est idiot. Juste des photos, vues ici. Musique classique à la télé. Je suis lasse. L'autre jour, j'ai vu Il y a longtemps que je t'aime, avec une amie parisienne. Je suis tombée amoureuse de Kristin Scott Thomas (peut-être parce qu'elle a des airs de Nina Bouraoui) et j'ai pleuré. Et puis j'ai récupéré plusieurs films. Il y a XXY, qui est depuis longtemps dans mes fichiers. Et puis J'ai tué ma mère. Et aussi El Niño Pez. Mais je n'aime pas regarder de films toute seule. Je passe mes journées à dormir et travailler. Je n'en peux plus, parfois, toujours les mêmes mots, et les gens. Les gens. Les gens sont tellement stupides, parfois. Les gens se ressemblent. Et moi j'arrête d'y croire. Je n'y arrive plus. Même l'amour, tout ça. J'ai l'impression que c'est juste une illusion dans laquelle on se maintient parce que ça aide à mieux vivre. Mais j'ai toujours peur de moi et de mes mauvaises pensées.
 

PS : Et si je n'écris plus d'histoires, c'est juste parce que je n'y arrive plus. Les mots venaient naturellement, avant. Plus maintenant.

Reprise du travail aujourd'hui. J'ai mal dormi. Le réveil a été difficile, mes yeux étaient collés, les mauvais rêves rodaient et il faisait très chaud. La journée fut longue et épuisante. Je suis contente d'être revenue. J'ai retrouvé ma ville, mes amies que je n'avais pas vues depuis longtemps. On m'a dit de jolies choses. Deux personnes différentes.

T'es pas aussi banale que tu le crois. Toi aussi tu séduis. Je n'ai pas été amoureuse de toi pour rien...

J'ai eu une période où je craquais sur toi, surtout quand on ne se connaissait pas encore et que tu étais une belle étrangère, [une] jolie fille... Et puis aussi quand on s'écrivait des lettres...

Mon moral et mon ego sont contents. ;) Mais ça me fait replonger dans le passé. Le lycée. J'y reviens toujours. Rien de bien grave, juste une vague mélancolie, souvent passagère. D'ailleurs, je ne m'étendrai pas, c'est mauvais. Mais il y a toujours ces gens que je regrette. Je n'ai plus rien à écrire ici en ce moment, c'est triste. Et je ris de cette médiocrité. De ces mots fades, redondants, sans intérêt. Je peux vous parler des rencontres de mes vacances. Qu'il est bon d'écrire "vacances". Je n'en avais pas eues de vraies depuis deux ans. En images, en images c'est bien. Strasbourg, Metz, Bourg, Lyon, Montpellier, Toulouse, Bordeaux, Paris. Merci.

Je ne sais pas pourquoi je reviens ici, un tout petit peu plus souvent. Surtout que c'est pour m'y plaindre, surtout que vous continuez de lire, de laisser de jolis mots alors que je ne prends même plus le temps d'en laisser chez vous... (Merci)

Ma dernière "lubie" (qui n'en est pas vraiment une) ? Mon foutu avenir professionnel. Je sais où je veux aller après ma licence. C'est décidé, c'est le seul endroit où je serai à peu près dans mon élément. Petit souci : c'est sélectif, peu de places, entrée sur dossier et entretien. Oui, c'est dans un an et demi, c'est loin. Mais il y a un moment où il faut réagir. Trouver ce truc qui me permettra d'avancer, donner un sens plus concret à ces études qui me lassent, à ces révisions qui m'ennuient. Métiers du Livre. A Paris. Parce que oui, je veux Paris. Je veux être près de tout. Je veux cet IUT, cette année spéciale qui m'offrira une formation solide qui elle-même me permettra de trouver un travail qui me plaît assez. Mais. Mais avec les notes récoltées jusqu'ici, ça me semble bien difficile, d'y accéder. Je suis une paresseuse, pas une travailleuse. L'effet fac, peut-être, certainement. Enfin.

Oh, j'ai besoin d'un nouvel ordinateur. Celui-ci rame, mais rame... Alors j'hésite. PC ? Mac ? C'est cher, les Mac. Mais c'est Mac. Zut. Je ne sais pas. J'ai de l'argent sur mon compte mais... est-ce le moment ? Bon, d'un côté, je travaille au moins jusqu'en septembre de l'année prochaine, ce qui m'assure un revenu correct. J'ai de l'argent de côté, et même si je ne m'achète pas le modèle le moins cher, il m'en restera. Pas mal. Et puis je peux échelonner le paiement. A voir, s'il y a des frais. (Ah oui en fait, non, je ne gagne même pas le SMIC, enfin si, mais mensuellement, Apple va pas aimer mon revenu.) Et puis pour les enregistrements musicaux, c'est le pied, il paraît. Mais voilà, des "il paraît", des utilisateurs convaincus... Et moi je ne sais pas. Mais ce qui est certain, c'est que je ne peux pas rester avec mon PC actuel, qui rame, qui n'a même pas 150Go de mémoire et qui met des plombes à démarrer. Mais 1799€, voilà quoi. Ça fait un effet gloups. L'argent, c'est quand même utile, dans la vie. Je pourrais avoir un PC pas trop mal pour 1000€ de moins. Bon. Je vais finir en crise de nerfs avec mon PC actuel, mais il serait tout de même sage de réfléchir. Flûte. Que de préoccupations matérielles.

J'vais m'coucher, histoire d'être en forme pour les révisions de dernière minute demain.

Oups, j'oubliais : une belle année à vous tous. (:

Un petit moment que je n'ai pas posté. Mes parents dorment. Moi, je tourne en rond. Je n'ai pas été prise au casting et en suis finalement ravie. Allez, petits cadeaux de Noël :

Pomplamoose - Always in the Season
(Merci Florent, pour la découverte !)

Danielle Ate the Sandwich & Wade Johnston - Have Yourself a Merry Little Christmas

Julia Nunes & Wade Johnston - Baby It's Cold Outside

And the last but not the least (ahem) :

Une Reprise du Dimanche spécial Noël, un vendredi ! Eh oui. Petit Papa Noël, de Tino Rossi. Me voilà accompagnée de trois acolytes, dans le centre de Paris. Il fait très très froid, les mains et voix sont engourdies. Mais c'était chouette. Merci à eux ! (Avec Nico, Sonia et Marie, et Hervé pour le film)
 

Je n'aime pas trop Noël. Mais Merry Christmas à vous tout de même. ;)

Une envie de partir, plop, comme ça, à Paris. Envie qui patientera. De vous revoir. Zut, quoi. On s'attache vite, à ces bêtes-là, les parisiens, les parisiennes.

Le chauffage fonctionne. Mais pas assez fort. La serrure de la boîte aux lettres est cassée. Le réveil demain va être tendu. La table n'est même pas nettoyée. Je suis une loque. Les montagnes russes sont en chute libre.