Ah, l'amour, quelle plaie. Le temps n'y changera peut-être rien. Suis ta raison.

oh :(
*câlin*

c'est fou l'impression de me lire, mot pour mot, à l'exception que je ne suis encore jamais tombée amoureuse d'une fille. J'ai envie de te dire courage, mais c'est tellement bateau, et tellement limite vide de sens...
Hors sujet mais j'aimerais vraiment te connaître davantage, Camille.

[ et puis tiens ça me fait penser qu'il faut que je me mettes à écrire ta nouvelle! ]

Quelques temps que je ne passe plus régulièrement ici, j'oublie. Pourtant...Je vois qu'il s'en passe des choses, dans ton coeur & ta tête...

Je ne suis pas sure que l'opposé d'inaccessible soit accessible. Les sentiments c'est toujours fragile. Il y a toujours les doutes, l'émotion, les papillons quand on aime, non?
Et même l'accessible, l'évidence parfois... Finit en inaccessible.
Mais pourquoi est-ce que je raconte tout ça?

Il n'y a pas de conseils à donner dans ce genre de situation. Il faut seulement laisser les choses aller et tenir bon. Je crois...

Quoi qu'il en soit, courage. Et relève la tête. Ce n'est pas parce que tes amours trébuchent que tu n'en es pas pour autant quelqu'un de précieux... (Ca ne console pas, je sais).


(Et je suis partie ici : ecce-deus.livejournal.com/ Mais je poste peu. Très peu.)

Au collège, pendant deux ans, j'étais dingue de ma prof d'histoire. L'amour condamné d'avance par excellence... mais je n'en souffrais pas du tout. C'était bien. J'avais cherché son numéro dans l'annuaire et je le conservais avec beaucoup de tendresse dans mon journal intime, je le couvais. Certains jours, je savais qu'elle donnait cours à tel ou tel étage et je rayonnais à l'idée de la croiser, juste la croiser. Je m'étais même mise à travailler un peu mes cours, pour elle. J'apprenais par coeur le classeur tout entier, avec les phrases qu'elle nous dictait, les cartes qu'elles nous distribuait. J'étais peut-être la seule élève de la classe à feuilleter avec plaisir le livre d'histoire avant de dormir. Au brevet blanc, sans surprise, j'avais fait première du collège en histoire, petit exploit complètement ridicule mais dont j'estimais qu'il pouvait prendre un sens pour elle ; ne serait-ce que la rendre fière de l'enseignement qu'elle donnait. Tu ne peux pas savoir comme j'étais bête, niaise et heureuse. :)
Je te raconte ça parce que l'air de rien, cette époque un peu innocente j'en serais presque nostalgique parfois. C'était la période où l'amour, meme impossible, ne pouvait être grave, où il ne creusait pas les impérieux désirs auxquels, plus tard, il nous habitue ; une période toute douce, en fait.
Aujourd'hui, les béguins impossibles ça m'arrive encore. Il ne faut pas croire que parce que je suis amoureuse je n'ai jamais aucune envie répréhensible ; intérieurement je me gronde, à ces moments-là, mais évidemment le béguin ça ne s'assoupit pas sur ordre : il faut le mettre à l'écart un moment pour qu'il taise enfin son obsédante petite chanson.
Bref, je cause je cause, rien que de moi en plus !, et ça n'avance pas à grand chose. Mais si ça peut te parler de béguins forts qui n'ont pas finis en sanglots, c'est déjà bien.
Pour le mois qu'il te reste à tenir avec ta frustration pour compagne, je t'envoie pleinplein de courage et de pensées douces. J'ose espérer que ça ne s'accentuera pas...

Accroche toi...

On pense à toi :)
Charlène & Maxence

On pense à toi en Alsace ! Et j'ai quelques amies qui trouvait pas la bonne personne depuis des années et hop ! petite installation en alsace et bingo ! bon jdis ça jdis rien ;-)

Camille, ne sois pas si dure avec toi-même. Et ne laisse tes peurs prendre le dessus, tu seras toujours plus forte qu'elles, ça je le sais.
Et laisse toi du temps, aussi.

Coeurs.