Je poste peu. Manque de temps, et d'envie peut-être ? Mais je me suis dit que si j'enregistrais une nouvelle Reprise du Dimanche, il serait bien qu'il y ait plus d'un article d'écart avec celle de dimanche dernier. Raisonnement idiot, oui. Les examens. Je n'ai presque pas revu ma linguistique, j'ai perdu ma capacité de concentration déjà relativement peu élevée... Les rattrapages, au pire, sont fin juin. J'espère y échapper. Je crains mes épreuves de demain et pourtant, mes révisions n'avancent pas d'un pouce.

Alors je vais vous parler un peu d'art. Enfin c'est ennuyeux, ennuyeux parce que j'ai parfois l'impression de dire deux fois les choses, sur Facebook et ici. Et ce n'est pas ce que je veux. Je ne sais quel endroit est le plus intime. Alors non, peut-être pas vous parler d'art, mais poster quelques photos, avant de retourner à mes semblants de lectures studieuses.

J'écoute Lily-Kâ. J'ai des chansons en cours qui n'avancent pas. Pas trop. Mais chaque chose en son temps. Le temps fuit et pourtant, il y en a tellement (de temps).

Mardi soir, une balade le long des quais avec Maud, s'asseoir au bord de l'eau et raconter nos histoires passées. Retrouver Thavie et jouer les aventurières pour s'installer au bord de la Vilaine en écoutant les grenouilles, après vingt-deux heures. Mercredi théâtre. "Je t'étoile filante". Et un univers beckettien. Avec Maud. Rentrer trop tard pour se lever le lendemain mais ce n'est pas si grave. Hier, une œuve conceptuelle de nous-mêmes, histoire de bouteille d'eau et de poubelle. Puis La Harpe en Jazz, bœuf géant pour fêter les vingt ans. Avec Maud et Thavie, toujours. Demain soir, Saint-Malo. Dimanche, révisions de dernière minute. Où est passée la Camille studieuse, celle du collège, du début du lycée, qui savait s'avancer ? Loin, très loin. Elle n'avait pas peur, cette Camille-là. Mais est-ce si important ?

Des anniversaires la semaine prochaine. Paris, peut-être, la semaine d'après. Et puis ?... Nous verrons bien.
 

Je vous aurais bien mis des vidéos, mais là, bon, je ne vais peut-être pas exagérer, et filer tout de suite retrouver mes cours.

Je vous explique. Mardi dernier, j'ai eu un cours qui nous parlait des artistes Fluxus, dont Christian Marclay fait partie. Il travaille beaucoup sur les sons et la musique, et l'un de ses concepts, c'est de coller au sol des vinyles, dans des musées, pour que les visiteurs marchent dessus. Une manière de désacraliser le matériau, et la musique en général (regardez...). Imaginez donc ma surprise lorsque nous avons débarqué au festival  de jazz et que je suis tombée dessus... Les autres photos ne sont pas forcément réussies, mais j'aime les couleurs. Et Maud et Thavie s'y sont glissées !