Cette intensité de l'amour, comme je la comprend ! Je me suis souvent sentie dépossédée de moi par amour, sentie exister par et pour l'autre ,exclusivement. Je commence doucement à laisser cette passade derrière moi. Mais c'était difficile. Et dangereux !

Et que la réciprocité parfaite est rare... il y en a toujours un(e) qui séduit plus qu'il ne se laisse séduire, c'est comme ça.
Ca m'attriste un peu de te voir investir tant d'espoirs, et une si grande part de toi dans quelque chose qui me semble bancal, d'après ce que tu en écris du moins... Si l'incertitude fait partie de l'amour, c'est la confiance qui devrait venir compenser le sentiment d'insécurité qu'elle engendre. Ici, la confiance en la permanence de l'autre, en sa stabilité, me semble absente.
J'aimerais juste que tu sois heureuse... pas prisonnière.
Je t'embrasse

Te prend pas la tête tit' Camille =)

Meme si ça te bouffe d'avoir des réponses ou autre , si l'incertitude est présente, il suffit juste de al survoler.

Profite intensément des moments en sa présence , et même si tu n'es pas sûre que ça dure , au moins t'en aura profité . Et rien à regretter.

Rêve un peu , idéalise pas trop =)

Laisse toi porter.

Tchou' Girl !

Je suis assis sur une cuvette de chiottes de l'Université, parce que j'ai été trop con pour me rappeler que la bibliothèque est fermée le samedi après-midi, et que je n'aime pas sortir mon ordi dans les couloirs.
Une histoire d'amour par définition est vouée à mal se finir, puisqu'à se finir, la fin d'une bonne chose n'étant jamais bonne par essence. Séparation, ou décès, il n'y a que deux alternatives, l'une sans doute plus pratique que l'autre. Au reste, je suis tenté de penser - même sans tenir compte de mon expérience personnelle en la matière - qu'au final, il y en a toujours un qui morfle toujours plus que l'autre, parce que l'égalité, ça n'existe pas, ou tout du moins n'est-ce pas applicable à l'être humain. Y'en a un qui trébuche, se raccroche à une branche, puis repart, et l'autre qui s'étale méchamment dans la poussière, et n'a plus qu'à se démerder pour nettoyer ses genoux ensanglantés, et se remettre debout tant bien que mal, ou tout du moins essayer.
Au reste, le temps que ça dure, se connaître c'est bien, mais pas trop. Les zones d'ombres, c'est la partie de soi qu'on protège, parce qu'elle ne survit que pour rester protégée du soleil, comme la partie des jeux à gratter qu'il ne faut pas gratter pour ne pas avoir tout perdu - mais si, c'est de la poésie moderne. Du soleil permet à la fleur de se développer, trop de soleil la tue, et idem pour les bipèdes humanoïdes.
Cela étant, je plussoie, les sentiments, les émotions, sont là pour foutre le bordel, même s'ils sont aussi la source. Amour, jalousie, haine, frustration, les sentiments s'comme le reste, ça nous rend vivant, puis ça nous tue. Mais on aime ça quand même, parce qu'au fond c'est le résumé de notre vie, on naît, on meurt, on commence, on finit, bien ou mal c'est selon.
Sinon, pour te désamoureutiser - j'espère que j'ai bien recopié -, t'as toujours la corde, ça finit vite, et ça t'évite le retour du cycle existentiel, quoiqu'un peu radical.
Au reste, comme de toute façon l'histoire est vouée à se répéter, je ne saurais trop te conseiller de prendre ton pied pendant les bons moments et de serrer les dents - à défaut d'autre chose dont je ne parlerai pas car je suis un gentleman - pendant les mauvais.
Après tout, le moment présent, bon ou mauvais, ne s'arrête jamais ;)

Bonsoir,

Le Hangar (notre blog littéraire) organise un CONCOURS, avec un lot à la clef. Il suffit de nous envoyer via le blog (ou à cette adresse : http://le-hangar.cowblog.fr/contact.html ) votre œuvre, qui peut être une poésie, une courte nouvelle ou un passage de théâtre sans (trop) dépasser les trente lignes; vous avez jusqu’au jeudi 18 juin. Cependant il y a un thème obligatoire: le CORPS. Il est possible d’exploiter tous les sens du mot. A vous de faire preuve d’imagination.
Le samedi 20 juin, seront publiés dans un article sur le blog les cinq meilleurs textes choisis par notre jury, et à partir de cette date les lecteurs du Hangar pourront voter pour le texte qu’ils préfèrent jusqu’au 4 juillet minuit. Les résultats seront connus le 5 juillet, et le gagnant recevra un prix : un livre de Franz KAFKA - Lettres à Milena.

Nous espérons te voir participer, tu as jusqu’au 18 juin pour nous faire parvenir ton texte sur « le CORPS ».

A bientôt, sur le Hangar, http://le-hangar.cowblog.fr

Hazel.

c'est toujours compliqué quand on manque de confiance en soi
mais rien n'est impossible :)
parfois des histoires ont l'air trop dures ou je ne sais quoi mais au final ..
certes pas toutes mais bon :$

Oh... Je suis vraiment interpellée par cet article parce qu'il semble décrire exactement ce que je ressens pour la fille qui se trouve sur mon piédestal à moi... C'est bon mais ça fait peur à la fois, de se reconnaître autant dans les mots de quelqu'un d'autre.