Bordel. De bordel de bordel. Rien fait de ma journée, rien. Debout bien trop tard, la moitié de l'après-midi à table, l'autre moitié ici même, à tenter de réviser cette morphosyntaxe qui me fout le moral en berne. Je ferais mieux de tout arrêter. Pas les cours, non, mais la musique, la création. Ça ne sert à rien, je n'avance pas, je n'y arrive plus, ma voix ne ressemble à rien, déraille à chaque parole, et puis les mots ont fui, ils volent bien trop hauts pour que je les saisisse, toutes mes tentatives d'écriture n'aboutissent à rien, j'ai juste quelques airs de guitare ou de ukulélé, mais je n'arrive plus à chanter. Alors à quoi bon ? Merde, je n'y arriverai jamais, c'est tout, je n'ai plus qu'à laisser ça à d'autres, à ranger mes rêves au placard. Et voilà, ces fichues larmes, ces pleurs à la con qui sortent quand ils en ont envie. Je voudrais aller au cinéma, il est trop tard, je travaille demain, et la semaine prochaine, et le découragement m'a bel et bien envahie, ainsi qu'une certaine lassitude, depuis plusieurs mois. Je laisse tomber.
Cette envie de tout envoyer balader, encore une fois. Auto-apitoiement. Ouais. Je suis dans une impasse, il faut croire.
Cette envie de tout envoyer balader, encore une fois. Auto-apitoiement. Ouais. Je suis dans une impasse, il faut croire.
J'espère vraiment, vraiment, vraiment que ce n'est qu'une passade, que tu vas rebondir, sécher ces larmes et repartir, en musique, non pour répondre aux attentes que tu prêtes peut-être à tous ceux qui t'écoutent et t'apprécient, mais parce que c'est ta sève ça, la musique ! En t'amusant au hasard, pour le plaisir, sans attente de "résultat", à improviser des notes, tu ne penses pas que ça pourrait repartir comme avant ? Et pour les paroles... je te dois toujours des poèmes... :)