Exactement, c'est toujours la même chose, une semaine se termine, on se dit vive le week-end sauf que vient la fin du WE et que débute une nouvelle semaine,des cours et encore des cours. Ou alors je généralise à outrance parce que je suis égocentrique et que je souffre une certaine difficulté à admettre pour certaines choses que d'autres puissent les percevoir différemment. A voir.
Sinon, je suis d'accord, c'est frustrant, de se poser des questions, ou plutôt de ne pas pouvoir s'empêcher de se les poser, d'avoir envie de laisser faire, mais sans pouvoir occulter cette attirance naturelle pour la certitude, la conviction inébranlable d'une vérité qui n'appartiendrait qu'à nous. Mais n'empêche que ça nous poursuit, et c'est un peu la mise en abîme du flou décisionnel, vu que là aussi on sait arrive à se décider quant au fait de préférer être sûr de ce qu'on veut, ou apprécier la liberté qu'offre l'incertitude. Penser à ça le dimanche soir, c'est violent.
Toujours est-il que je te "plussoie" - néologisme à la con - sur un point - si tu n'as exprimé cette idée à aucun au temps pour moi -, c'est que tu ne devrais pas t'imposer un choix strict dés maintenant, alors que sur un plan théorique, tu débutes à peine ta vie, et c'est la conformité de l'enfance qui crée la frustration de la vieillesse. Je n'ai pas de certitude quant à la bisexualité, mais je tends à penser qu'elle nécessite de s'affranchir de certains concepts purement normatifs, du genre de la nécessité de se fixer sur une idée et de ne plus la quitter, et ce plus généralement qu'il s'agisse de compagnon existentiel, d'orientation sexuelle, de "carrière' professionnelle ou de style de vie. Ces méditations d'une profondeur vertigineuse mises à part, je n'entretiens qu'une conviction quant à ton "cas" - oui je sais, quelle élégance de parler de cas mais mon vocabulaire effectivement mobilisable atteint son apogée et commence sa décadence vers 16h -, c'est que quelle que soit l'identité sexuelle de la personne que tu "choisiras" si tant est que tu envisages existence sur le mode de la monogamie durable et de toutes celles qui croiseront ton chemin dans d'autres éventualités, c'est qu'ils n'auront pas à le regretter, je pense.
Je sais que "les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges" - dixit Nietzsche -, mais dans la mesure où je tends à envisager la vérité comme quelque chose d'assez relatif, je ne pense pas prendre de risque quant à elle. Enjoy your life ;)

Après y'a une différence entre trouver une personne belle ou attachante ou je ne sais quoi et aimer cette personne.
On se pose pas tous cette question mais j'ai l'impression que pas mal quand même. C'est la magie des étiquettes. On vit dedans alors nous aussi au fond on a besoin de savoir dans laquelle être.
Mais même si faut se dire que c'est pas grave c'est dur d'attendre ...
enfin bon.
Je n'aime pas ce mot non plus Lesbienne c'est moche ... enfin bref ^^ toutes ces catégories le sont en même temps ...
au fond on est pas ça pn est amoureux/ en couple etc enfin bref
^^
Bonne chance pour ta semaine =)

la mienne commence bien je ne vais pas en TD ce matin xD
(pas bien je sais :p)

Tu sais, ce n'est pas parce qu'un homme et une femme sont ensemble que la maison, les mômes et le chien se feront jour...

Pourquoi se poser des questions ? Tu vois bien que cela t'empoisonne. Vis, un peu ! Si une femme te plait, essaye, et si un garçon te plait, essaye aussi.

J'avais peur des hommes avant. Et je me suis vaguement tournée vers Coralie, et puis j'ai réalisé que non, je trouve certes certaines femmes très attirantes, je ne me vois pas pour autant être plus intimes avec elles... J'en ai un peu peur aussi :p. Mais je préfère les garçons ! Et d'ailleurs, grâce à Charlie je me sens mieux, et je me sens même parfois plus à l'aise avec la gente masculine.

Au final je ne sais pas trop qui je suis non plus, mais j'ai décidé de laisser faire. Et puis, personnellement, j'espère avoir des gosses et une maison (ou un bel appart' à Paris, mais euh, là, je rêve ^^), et des chats, par contre.

En parlant animaux, Aliénor (notre petite chatte), m'a réveillée quatre fois cette nuit pour me faire des câlins ! Mais bon, elle est de nouveau cachée sous le lit XD.

Bisous ma belle !

J'aime bien ton texte, la façon dont tu le développes. On vois le déroulement de ta pensée. Tu as l'air un peu perdue, mais je crois que ta réponse tu l'as à la fin, enfin de mon point de vue. Laisse toi le temps, oui c'est aussi valable pour toi ça. Et puis,je suis d'accord dans le fait que la société classe les gens. Aimer, est ce que cela à vraiment une définition? Une fille, un garçon, les deux à la fois, même plusieurs personnes, au final, qui décide? Si on oubliais les mœurs pré-établies, qu'est ce qu'on ferais? Est ce qu'on aurai pas envies d'aller voir un peu partout? Est ce qu'on arrêterais à l'Homme, la Femme de notre vie? C'est stupide, quand on y pense, les personnes qui nous auront marqués, au final, on s'en rendras compte qu'à la fin, non? Je me souviens avoir beaucoup aimé discuter avec toi de notre vision du couple, et de l'amour. Moi même je me laisse assez porter, d'autres fois je fonce, et puis tu sais ma situation actuelle, souffle Camille, respire :) Et tu as le droit de trouver un garçon attirant, ou qu'il te trouble. Après tout, hein, on sais jamais. Et c'est ça qui est bien au final. Aimer ou juste avec le cœur qui bat pour. C'est ça qui fait vivre. Les gens qui n'ont pas ça, qui ne vois que eux mêmes. ça c'est triste.
Laisse le vent t'emporter mlle cerise :)

(et tu ne seras pas moins intéressante hétéro aha!)

Des bisous en mille! (et j'ai eu 16 à mes peintures dont je vous parlais tant :D)

ça prend du temps, de se connaître, d'arriver à savoir ce que l'on veut vraiment, de se "déconditionner" des attentes de la société et de trouver une nouvelle place. Ce n'est jamais très confortable d'être dans une situation d'"entre deux", et c'est un peu à ça que m'a fait penser ton article.

Sinon ? J'aime bien le dessin, à la fin.

C'est tout pour ce soir !

J'aime cet article, et les bi, c'est friendly, n'oublie pas ce que dit woody allen "deux fois plus de chances de sortir accompagné le samedi soir."

Plus sérieusement moi j'ai eu la chance de m'affirmer en tant que bi dans une communauté d'amis qui l'étaient aussi, copines copains, etc. D'accord ça fait un peu communauté de l'anneau dis comme ça, mais c'était underground, le secret nous plaisait beaucoup.


Ne cherche pas, ne te pose pas de questions... C'est stérile tout ça, tu coucheras avec qui tu as envie de coucher, tu tomberas amoureuse, de bonhommes, de jolies filles ! Tu te questionneras entre deux, mais pas sur le moment.

Enfin moi je dois avouer qu'avoir une très très proche amie bisexuelle, ça m'a vraiment aidé, quand j'étais jeune, timide et très caché. D'où notre maxime: A partir du moment ou tu n'es pas dans mon lit, ma sexualité ne te concerne pas, je fais ce que je veux.

Bye !

J'allais commenter ton dessin, mais le texte au dessus et plus profond.

Chapeau pour cette sincérité, le style du propos est maîtrisé malgré le trouble que tu ressens.

Je ne sais pas trop quoi dire quant au fond, si ce n'est qu'un coquelicot pousse là où le vent le sème et qu'il s'adapte à tous les milieux. Alors pas vraiment perdue, juste en train de fleurir entre deux brises.