Depuis plus d'une semaine, je fais des cauchemars. Pas toutes les nuits, mais presque. Le genre de cauchemars desquels je me réveille avec un sentiment de malaise qui me poursuit toute la journée, jusqu'à la prochaine nuit. Ils sont souvent liés à mes angoisses. Alors je me suis dit que j'allais accrocher un attrape-rêves, pour chasser les mauvais. C'est épuisant, de se réveiller deux heures avant son réveil, de somnoler jusqu'à ce qu'il sonne, en continuant de cauchemarder dans un demi-sommeil. Épuisant, d'essayer de penser à mille autres choses que les angoisses avant de s'endormir. Épuisant, de ne pas savoir quand tout ça s'arrêtera.
Mots sucrés.
Par pelote le Jeudi 22 avril 2010 à 12:09
Zut, des nuits houleuses. Je ne sais pas trop comment on retrouve la paix dans le sommeil, mais en tout cas, un petit rituel de douceur avant le coucher, avec douche chaud, chanson douce, bougie et petit livre si envie, ça peut aider. (sinon, c'est triple zut)
Par le Jeudi 22 avril 2010 à 13:38
Je compatis d'autant plus que j'ai le même problème ces derniers temps, toutes les nuits de la semaine dernière, et la nuit dernière également... :s perso je ne sais pas d'où viennent mes cauchemars, mais ils sont très variés, et violents, y'a du sang, du suicide, du vomi, des camps d'extermination, des accidents de voitures, des tempêtes, du vertige... la totale -_- j'espère que ça va vite s'arrêter, je mets un peu ça sur le compte du stress des exposés et du mini-mémoire que j'ai à rendre pour la semaine prochaine...
Par le Jeudi 22 avril 2010 à 14:46
J'me suis toujours demandé à partir de quel moment on peut appeler "cauchemar" un rêve. S'il faut nécessairement le rêve terrorisant dont on se réveille en sursaut, couvert de sueur, ou si un rêve douloureux, humiliant, désagréable peut être considéré comme un cauchemar, lui aussi.
Quand ça s'arrêtera, j'ai peur que même en étant psychanalyste, ce ne soit pas prévisible. On ne peut guère se lancer dans le freudisme et dire "tu dois vaincre tes angoisses et tout le monde il deviendra beau, les oiseaux pourront chanter et ne plus finir en revêtement d'autoroute", s't'une connerie profonde, j'suis même pas sûr que Bouddha ait jamais réussi à vaincre la totalité de ses angoisses. Au fond les angoisses c'est l'apanage de l'existence, pour ne plus avoir d'angoisse la seule solution garantie c'est la mort et, pour une raison dont je ne suis pas convaincu, la mort est d'une manière générale relativement dépréciée comme remède aux maux.
Les angoisses, c'est comme la mort, les maladies, la douleur ou l'UMP, t'es contraint à vivre avec, ton avis n'est pas requis, tout ce que tu peux faire c'est essayer de t'en accomoder de la manière que tu trouveras la moins douloureuse.
Quant à tes cauchemars, celui qui a une solution garantie est soit gourou soit freudiste - certains diront que les deux sont cumulables.
So, hope and live with ^^'
Quand ça s'arrêtera, j'ai peur que même en étant psychanalyste, ce ne soit pas prévisible. On ne peut guère se lancer dans le freudisme et dire "tu dois vaincre tes angoisses et tout le monde il deviendra beau, les oiseaux pourront chanter et ne plus finir en revêtement d'autoroute", s't'une connerie profonde, j'suis même pas sûr que Bouddha ait jamais réussi à vaincre la totalité de ses angoisses. Au fond les angoisses c'est l'apanage de l'existence, pour ne plus avoir d'angoisse la seule solution garantie c'est la mort et, pour une raison dont je ne suis pas convaincu, la mort est d'une manière générale relativement dépréciée comme remède aux maux.
Les angoisses, c'est comme la mort, les maladies, la douleur ou l'UMP, t'es contraint à vivre avec, ton avis n'est pas requis, tout ce que tu peux faire c'est essayer de t'en accomoder de la manière que tu trouveras la moins douloureuse.
Quant à tes cauchemars, celui qui a une solution garantie est soit gourou soit freudiste - certains diront que les deux sont cumulables.
So, hope and live with ^^'
Par le Jeudi 29 avril 2010 à 22:24
J'ai lu "le bleu est une couleur chaude", à la Fnac des Halles et j'ai pleuré. En lisant les deux dernières pages, comme une idiote au milieux des autres lecteurs assis sur les fauteuils jaunes à côté de moi.
Je n'ai même pas essayé de les retenir, mes larmes, parce que c'était peine perdue.
En traversant la Fnac en sens inverse, les gens ont du croire que je sortais d'une rupture ou quelque chose comme ça.
Loin de là, c'était juste que mes yeux débordaient de tant de beauté et de poésie, de tant de vérité, de mots si vrais et si beaux.
Ensuite j'ai voulu l'acheter, mais je me suis rappelée au dernier moment que j'étais à découvert.
Enfin bref, tout ça pour dire que pendant que tu cauchemardes, moi je voyage un peu, grâce à toi, donc je cherche, aussi activement que possible le moyen de te faire rêver en couleur. (en attendant tu peux te promener chez Pelote, elle est vachement forte pour ça)
Je n'ai même pas essayé de les retenir, mes larmes, parce que c'était peine perdue.
En traversant la Fnac en sens inverse, les gens ont du croire que je sortais d'une rupture ou quelque chose comme ça.
Loin de là, c'était juste que mes yeux débordaient de tant de beauté et de poésie, de tant de vérité, de mots si vrais et si beaux.
Ensuite j'ai voulu l'acheter, mais je me suis rappelée au dernier moment que j'étais à découvert.
Enfin bref, tout ça pour dire que pendant que tu cauchemardes, moi je voyage un peu, grâce à toi, donc je cherche, aussi activement que possible le moyen de te faire rêver en couleur. (en attendant tu peux te promener chez Pelote, elle est vachement forte pour ça)
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