Et boum. La solitude revient, sans qu'on s'y attende vraiment. Là, devant l'écran. L'impression qu'il y a une éternité que je n'ai pas parlé à quelqu'un en vrai, sans masques, alors que c'est faux. C'est juste que dans le noir, j'y arrive mieux. De nuit, en conduisant la voiture. Le soir, couchée, alors que les sujets dérivent. Et la peur, toujours, évidemment. Et puis j'ai froid aux pieds, et mal au genoux. Je porte une robe d'été, elle est toute neuve, achetée dans une boutique découverte récemment, celle de la rue Victor Hugo, découverte elle aussi par la même occasion. Ça s'appelle Sapotille. Et dedans on trouve entre autres vêtements des robes, souvent un peu trop bouffantes pour moi et des chemises larges et longues comme j'aime. J'ai fait quelques photos.
Nantes se profile, j'ai envoyé aujourd'hui la demande de transfert. Ils n'ont plus qu'à accepter, me le dire, que je demande à ma fac de leur envoyer mon dossier, que je remplisse le dossier d'inscription... Et j'ai peur. Pas de ces démarches, même si ça me gonfle clairement, mais de la solitude, celle à laquelle je serai forcément confrontée, au début. Aller vers les autres, rencontrer d'autres personnes. C'est tellement grand, une université. Oser. Faire un tour du côté des associations, du théâtre, essayer de monter un groupe, ou plutôt de trouver des musiciens. J'aimerais une violoncelliste, et une tappeuse dans les mains percussionniste. J'aimerais retrouver l'inspiration. Nous avons acheté du stratifié, pour ma petite chambre. Il est marron-gris, j'espère que ça ira. Il y a des travaux à faire, pour faire disparaître le bleu des murs, un bleu absolument... laid.
Je m'ennuie, je ne sais plus, oui un peu, je crois, mais pas tant que ça. Je ferais mieux d'aller lire, histoire d'en finir avec ce bouquin qui n'avance pas, dont je ne retiens même pas le titre et qui raconte... Oh, peu importe, il ne m'intéresse pas vraiment, mais j'ai envie d'en venir à bout.
Si tout va bien, je ne travaillerai pas la première semaine de septembre, et j'envisagerai un passage par Strasbourg, et puis Paris peut-être, oui, ça serait vraiment chouette. Et ce qui serait tout aussi chouette, c'est que j'aie mon week-end, le vendredi et le samedi juste avant. Pour partir à Saint-Jean de Luz, avec tous ces gens de la Gay Pride... Mais j'ai mon week-end de la première semaine d'août, alors que je n'ai rien demandé...
C'est ridicule, d'écrire : "je me sens seule", non ?
Nantes se profile, j'ai envoyé aujourd'hui la demande de transfert. Ils n'ont plus qu'à accepter, me le dire, que je demande à ma fac de leur envoyer mon dossier, que je remplisse le dossier d'inscription... Et j'ai peur. Pas de ces démarches, même si ça me gonfle clairement, mais de la solitude, celle à laquelle je serai forcément confrontée, au début. Aller vers les autres, rencontrer d'autres personnes. C'est tellement grand, une université. Oser. Faire un tour du côté des associations, du théâtre, essayer de monter un groupe, ou plutôt de trouver des musiciens. J'aimerais une violoncelliste, et une tappeuse dans les mains percussionniste. J'aimerais retrouver l'inspiration. Nous avons acheté du stratifié, pour ma petite chambre. Il est marron-gris, j'espère que ça ira. Il y a des travaux à faire, pour faire disparaître le bleu des murs, un bleu absolument... laid.
Je m'ennuie, je ne sais plus, oui un peu, je crois, mais pas tant que ça. Je ferais mieux d'aller lire, histoire d'en finir avec ce bouquin qui n'avance pas, dont je ne retiens même pas le titre et qui raconte... Oh, peu importe, il ne m'intéresse pas vraiment, mais j'ai envie d'en venir à bout.
Si tout va bien, je ne travaillerai pas la première semaine de septembre, et j'envisagerai un passage par Strasbourg, et puis Paris peut-être, oui, ça serait vraiment chouette. Et ce qui serait tout aussi chouette, c'est que j'aie mon week-end, le vendredi et le samedi juste avant. Pour partir à Saint-Jean de Luz, avec tous ces gens de la Gay Pride... Mais j'ai mon week-end de la première semaine d'août, alors que je n'ai rien demandé...
C'est ridicule, d'écrire : "je me sens seule", non ?
désolée parce que je n'ai parlé que de moi. tu pourras supprimer ce commentaire quand tu l'auras lu ?
bisous Camille, et pour Nantes : je suis sure que tu y rencontreras des gens super ne t'en fais pas