Cet ici est déserté. Par moi, par vous. Mais la rentrée approche pour moi, et plus j'ai de travail scolaire, plus je trouve le moyen de faire autre chose, et notamment : raconter ma vie par ici. Officiellement, je suis en "semaine de lecture". C'est-à-dire que nous - étudiants de L2 de Lettres Modernes - sommes censés commencer à lire les œuvres au programme. Je n'ai pu en acheter que deux. Pour les simples raisons que certains ne sont pas disponibles en librairie et je ne me voyais pas les commander à Rennes puisque je passe la semaine à Nantes. J'attendrai donc d'être sur place. En littérature française du XVIIIème siècle (ça donne envie, pas vrai ?), il y a deux groupes avec le prof que j'ai choisi. Ne sachant pas duquel je fais partie, je n'ai rien acheté. Enfin, en théâtre (j'ai été prise en option ! Et ça c'est vraiment chouette, même si ce n'était pas très compliqué), il y a un certain nombre de bouquins à acheter... Mais de même, des titres inconnus qu'il me faudra probablement commander. En attendant, j'ai tout de même Les Caractères de La Bruyère (je vous avoue qu'en voyant la taille et le contenu du livre, ma démotivation s'est faite encore plus grande), et Orgueil et Préjugés de Jane Austen.
Et là, j'ai la subite impression d'écrire des choses dont personne n'a rien à faire. Tant pis.
Ma petite chambre nantaise. Elle est encore en travaux. La semaine prochaine va être une semaine de camping. Moi sur un lit de camp, avec le strict minimum, en attendant que mon père termine la peinture, les installations électriques, règle les problèmes de fuite d'eau... Ah, et la bonne blague : j'y suis allée aujourd'hui, partie de chez moi à 11h40, arrivée à l'appart (c'est un terme très relatif) à 14h10 pour accueillir le monsieur de France Télécom qui devait venir pour activer la ligne pour le téléphone et Internet. A 14h25, il arrive, branche sa machine dans la prise téléphone, m'annonce qu'il y a une tonalité, bidouille deux-trois trucs et me dit que la ligne est déjà fonctionnelle... Ah ah ah. On l'a fait venir parce que personne n'a été capable de retrouver l'ancien propriétaire dans les registres et en fait, non, il n'y avait rien à faire... Tant pis, 54€ en l'air pour mes parents. Je reprends le train de 16h, arrive avec 25 minutes de retard à Rennes, suis chez moi à 18h passées. Excellente journée. Heureusement que je ne paye pas le train !
Demain, je pars à Paris. Encore, oui. Dimanche soir, retour à Nantes. Et peut-être Paris à nouveau le week-end suivant, mais en très court. Et concert de Luciole vendredi 25. Et rentrée lundi 21, m'enfin. Pas sûr que j'aurai accès à Internet la semaine prochaine.
Et pour terminer, j'aurais aimé écrire des mots tellement plus jolis, mais j'ai posté utile, histoire de donner des nouvelles. J'ai lu un livre qui m'a fait pleurer. J'ai vu un film qui m'a fait pleurer, aussi. Et j'aimerais publier des extraits de ce livre, et de celui dont je parlais il y a deux mois, du même auteur. Peu importe. Hier, en rentrant chez moi, à presque minuit, je suis passée près de la station de métro. J'ai aperçu un homme et une femme qui se disputaient. L'homme essayait de faire rentrer la jeune femme dans l'ascenseur. Je me suis approchée (en voiture), je pense qu'ils se connaissaient. Ça a commencé à être assez violent, j'ai continué d'avancer, elle se débattait, et puis je les ai dépassés, et j'ai regardé derrière moi : la femme était au sol, en train de se faire tabasser par l'homme. Je suis partie. Je ne savais pas quoi faire. Et sur la route, ça tournait dans ma tête. Et maintenant ? Dix minutes plus tard, j'étais rentrée (au passage, j'ai roulé sur un cadavre d'animal, vive la soirée !). J'ai envoyé un message à deux amies, j'étais incapable de prendre une décision toute seule. Police ? Pas police ? Était-ce grave ? De la non-assistance en personne en danger ? Quelques secondes plus tard, un message : Appelle ! Alors j'appelle en tremblant, j'explique à la gendarmerie nationale ce qui s'est passé. Ils me passent la police. Je recommence. C'est bizarre, on a pas eu d'appels de là-bas... J'ajoute que je préfère signaler, au cas où... Ils prennent mon nom, mon numéro, et je rentre me coucher, encore un peu tremblante et au bord des larmes. Je suis trop sensible, je sais.
Et là, j'ai la subite impression d'écrire des choses dont personne n'a rien à faire. Tant pis.
Ma petite chambre nantaise. Elle est encore en travaux. La semaine prochaine va être une semaine de camping. Moi sur un lit de camp, avec le strict minimum, en attendant que mon père termine la peinture, les installations électriques, règle les problèmes de fuite d'eau... Ah, et la bonne blague : j'y suis allée aujourd'hui, partie de chez moi à 11h40, arrivée à l'appart (c'est un terme très relatif) à 14h10 pour accueillir le monsieur de France Télécom qui devait venir pour activer la ligne pour le téléphone et Internet. A 14h25, il arrive, branche sa machine dans la prise téléphone, m'annonce qu'il y a une tonalité, bidouille deux-trois trucs et me dit que la ligne est déjà fonctionnelle... Ah ah ah. On l'a fait venir parce que personne n'a été capable de retrouver l'ancien propriétaire dans les registres et en fait, non, il n'y avait rien à faire... Tant pis, 54€ en l'air pour mes parents. Je reprends le train de 16h, arrive avec 25 minutes de retard à Rennes, suis chez moi à 18h passées. Excellente journée. Heureusement que je ne paye pas le train !
Demain, je pars à Paris. Encore, oui. Dimanche soir, retour à Nantes. Et peut-être Paris à nouveau le week-end suivant, mais en très court. Et concert de Luciole vendredi 25. Et rentrée lundi 21, m'enfin. Pas sûr que j'aurai accès à Internet la semaine prochaine.
Et pour terminer, j'aurais aimé écrire des mots tellement plus jolis, mais j'ai posté utile, histoire de donner des nouvelles. J'ai lu un livre qui m'a fait pleurer. J'ai vu un film qui m'a fait pleurer, aussi. Et j'aimerais publier des extraits de ce livre, et de celui dont je parlais il y a deux mois, du même auteur. Peu importe. Hier, en rentrant chez moi, à presque minuit, je suis passée près de la station de métro. J'ai aperçu un homme et une femme qui se disputaient. L'homme essayait de faire rentrer la jeune femme dans l'ascenseur. Je me suis approchée (en voiture), je pense qu'ils se connaissaient. Ça a commencé à être assez violent, j'ai continué d'avancer, elle se débattait, et puis je les ai dépassés, et j'ai regardé derrière moi : la femme était au sol, en train de se faire tabasser par l'homme. Je suis partie. Je ne savais pas quoi faire. Et sur la route, ça tournait dans ma tête. Et maintenant ? Dix minutes plus tard, j'étais rentrée (au passage, j'ai roulé sur un cadavre d'animal, vive la soirée !). J'ai envoyé un message à deux amies, j'étais incapable de prendre une décision toute seule. Police ? Pas police ? Était-ce grave ? De la non-assistance en personne en danger ? Quelques secondes plus tard, un message : Appelle ! Alors j'appelle en tremblant, j'explique à la gendarmerie nationale ce qui s'est passé. Ils me passent la police. Je recommence. C'est bizarre, on a pas eu d'appels de là-bas... J'ajoute que je préfère signaler, au cas où... Ils prennent mon nom, mon numéro, et je rentre me coucher, encore un peu tremblante et au bord des larmes. Je suis trop sensible, je sais.
Et puis Strasbourg, un aperçu, tout petit. J'ai rencontré plein de gens chouettes, vaiment. Revu ma Clara, évidemment, et puis Marie aussi, que je suis depuis, pfiouu, plusieurs années déjà, et une autre Marie, et Charlène, et Céline...
Et merci à celles et ceux qui passent encore, et laissent des traces...
C'te blague.
Garde ta sensibilité à fleur de peau, ma Camille. J'aurais aimé être avec toi, hier soir. Trouver les mots qui rassurent, te serrer dans mes bras, te dire que tu as bien fait.
Courage, il y a des jours comme ça (train, Nantes pour rien,...) où rien ne va. Mais tu verras, ça ira. Et s'il faut, j'envahirais ta boîte aux lettres de Sourires TOUS LES JOURS.
Et Strasbourg. StrasbourgMonAmour. Tu es revenue. C'est dingue, après ta première visite, tu m'avais dit "Je reviendrai, j'en suis sûre". Et tu es revenue. Et c'était vraiment fichtrement chouette, et magique, et. A quand la prochaine ? :)
Je t'embrasse*