Que fais-je encore ici, alors que mes yeux se ferment depuis plusieurs heures, depuis que je suis rentrée, un peu après dix-huit heures ? Je n'ai rien fait, fatiguée, et le moral dans les chaussettes. C'est toujours comme dans la chanson de Claude François, ça s'en va et ça revient. Sauf que ce n'est pas une chanson populaire. Ce matin, je souriais. Je ferais mieux de retrouver mon lit, mais je ne commence qu'à 10h30 demain et j'ai des envies de film, ou de série. Oh, la mauvaise humeur, pourquoi ? Je ne sais pas, c'est un tout, c'est moi. Ce sont mes questionnements intérieurs, mes attirances de l'inaccessible. C'est sans doute passager, une pensée aujourd'hui et tout se bouscule, à cause d'une toute petite pensée. Quelque chose comme un "il est vraiment adorable, attachant". Ah, mais oui, j'oubliais : il aime les garçons, et il vit avec l'un d'eux. On parie combien que, dans une semaine, j'aurai complètement oublié tout ça ?
Ah, et puis il paraît que je n'ai pas une tête à aimer les filles. Lorsqu'une fille de ma classe a appris que c'était pourtant le cas, elle a été très étonnée, elle me voyait comme une fille sage, fleur bleue, romantique... qui attend le Prince Charmant. Mais il n'existe pas, le Prince Charmant. La Princesse Charmante non plus, d'ailleurs. L'amour, l'amour, toujours... On ne parle que de ça, on ne parle que des cases, mais peu importent les cases ! L'important, c'est d'être en accord avec soi-même. Rencontrer quelqu'un, avec qui on se sent bien, pour qui notre cœur bat un peu plus fort que d'habitude, se lancer, et voir où tout ça mènera, en cessant de se poser mille questions. Histoire de faire un bout de chemin à deux, pas parce qu'on a envie d'être deux, mais parce qu'on se sent bien avec cette personne qui marche à côté de nous, jusqu'à la prochaine intersection.
Et puis les espoirs, ces espoirs idiots. Ces films que l'on se fait, ces réactions que l'on se monte peut-être de toute pièce, histoire de se mentir à soi-même ? Un message, je souris. Ce n'est pas parce qu'elle m'envoie des messages que. Qu'il pourrait y avoir plus. Il n'y a pas qu'à moi, qu'elle écrit. C'est idiot de se faire des idées comme ça. On a juste un certain nombre de points communs. Et puis je la connais à peine. Et puis j'en sais rien. Je pense tout et n'importe quoi, si c'est comme mes derniers coups de cœur, ça n'ira pas bien loin.
Novembre est là. Et contrairement à ce que je viens d'écrire, il ne me rend pas si maussade que ça. Je n'arrive plus à écrire de chansons en français, et comme je ne sais pas écrire anglais... Et puis j'ai vu Maud aujourd'hui, et ça a le don de m'agacer. Pas toujours, mais là, oui. Mais je reviens à Novembre. L'odeur de la pluie, la nuit à dix-huit heures, le froid mais pas trop. Les rhumes. Eh bien ça me fait sourire, et j'ai aimé mon lundi. Enfin hier. J'étais bien, dans mon chez-moi, j'ai réussi à donner une certaine âme à cet endroit, avec une bougie, des petites lumières, quelques photos, cartes postales et autres jolies décorations. Et puis ce mois, ce sont les souvenirs, oui, le passé, toujours. Autant j'ai fait du tri dans des photos d'il y a bien deux ans il y a quelques jours et mon moral en a pris un coup, autant ce qui revient maintenant ne m'emplit pas de nostalgie, au contraire, ça me donne envie d'aller vers l'avant. Et c'est chouette. L'autre jour, j'aurais aimé pouvoir photographier le bruit des feuilles mortes, les feuilles jaunes d'automne qui tombent sur le sol. Et puis jeudi, je vais en bouâte. Oui oui. En boîte pour les filles. Avec deux filles de la fac, et je n'aurais jamais cru que ce serait possible en moins de deux mois.
Ma vie est sacrément passionnante. Oui, tout ça est bien ridicule.
Ah, et puis il paraît que je n'ai pas une tête à aimer les filles. Lorsqu'une fille de ma classe a appris que c'était pourtant le cas, elle a été très étonnée, elle me voyait comme une fille sage, fleur bleue, romantique... qui attend le Prince Charmant. Mais il n'existe pas, le Prince Charmant. La Princesse Charmante non plus, d'ailleurs. L'amour, l'amour, toujours... On ne parle que de ça, on ne parle que des cases, mais peu importent les cases ! L'important, c'est d'être en accord avec soi-même. Rencontrer quelqu'un, avec qui on se sent bien, pour qui notre cœur bat un peu plus fort que d'habitude, se lancer, et voir où tout ça mènera, en cessant de se poser mille questions. Histoire de faire un bout de chemin à deux, pas parce qu'on a envie d'être deux, mais parce qu'on se sent bien avec cette personne qui marche à côté de nous, jusqu'à la prochaine intersection.
Et puis les espoirs, ces espoirs idiots. Ces films que l'on se fait, ces réactions que l'on se monte peut-être de toute pièce, histoire de se mentir à soi-même ? Un message, je souris. Ce n'est pas parce qu'elle m'envoie des messages que. Qu'il pourrait y avoir plus. Il n'y a pas qu'à moi, qu'elle écrit. C'est idiot de se faire des idées comme ça. On a juste un certain nombre de points communs. Et puis je la connais à peine. Et puis j'en sais rien. Je pense tout et n'importe quoi, si c'est comme mes derniers coups de cœur, ça n'ira pas bien loin.
Novembre est là. Et contrairement à ce que je viens d'écrire, il ne me rend pas si maussade que ça. Je n'arrive plus à écrire de chansons en français, et comme je ne sais pas écrire anglais... Et puis j'ai vu Maud aujourd'hui, et ça a le don de m'agacer. Pas toujours, mais là, oui. Mais je reviens à Novembre. L'odeur de la pluie, la nuit à dix-huit heures, le froid mais pas trop. Les rhumes. Eh bien ça me fait sourire, et j'ai aimé mon lundi. Enfin hier. J'étais bien, dans mon chez-moi, j'ai réussi à donner une certaine âme à cet endroit, avec une bougie, des petites lumières, quelques photos, cartes postales et autres jolies décorations. Et puis ce mois, ce sont les souvenirs, oui, le passé, toujours. Autant j'ai fait du tri dans des photos d'il y a bien deux ans il y a quelques jours et mon moral en a pris un coup, autant ce qui revient maintenant ne m'emplit pas de nostalgie, au contraire, ça me donne envie d'aller vers l'avant. Et c'est chouette. L'autre jour, j'aurais aimé pouvoir photographier le bruit des feuilles mortes, les feuilles jaunes d'automne qui tombent sur le sol. Et puis jeudi, je vais en bouâte. Oui oui. En boîte pour les filles. Avec deux filles de la fac, et je n'aurais jamais cru que ce serait possible en moins de deux mois.
Ma vie est sacrément passionnante. Oui, tout ça est bien ridicule.
Allez, reprends toi ;)