Vendredi 25 décembre 2009 à 20:07

Bordel. De bordel de bordel. Rien fait de ma journée, rien. Debout bien trop tard, la moitié de l'après-midi à table, l'autre moitié ici même, à tenter de réviser cette morphosyntaxe qui me fout le moral en berne. Je ferais mieux de tout arrêter. Pas les cours, non, mais la musique, la création. Ça ne sert à rien, je n'avance pas, je n'y arrive plus, ma voix ne ressemble à rien, déraille à chaque parole, et puis les mots ont fui, ils volent bien trop hauts pour que je les saisisse, toutes mes tentatives d'écriture n'aboutissent à rien, j'ai juste quelques airs de guitare ou de ukulélé, mais je n'arrive plus à chanter. Alors à quoi bon ? Merde, je n'y arriverai jamais, c'est tout, je n'ai plus qu'à laisser ça à d'autres, à ranger mes rêves au placard. Et voilà, ces fichues larmes, ces pleurs à la con qui sortent quand ils en ont envie. Je voudrais aller au cinéma, il est trop tard, je travaille demain, et la semaine prochaine, et le découragement m'a bel et bien envahie, ainsi qu'une certaine lassitude, depuis plusieurs mois. Je laisse tomber.

Cette envie de tout envoyer balader, encore une fois. Auto-apitoiement. Ouais. Je suis dans une impasse, il faut croire.

Lundi 16 novembre 2009 à 2:51

Je suis bête, hein ? Oui, il semblerait que oui. A me faire de stupides idées, à me poser des questions et à comprendre qu'on a un début de réponse quand ça semble devenir impossible. Affaire à suivre ?

Je me lève à 8h...

Mercredi 30 septembre 2009 à 1:15

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Mercredi 29 juillet 2009 à 23:03

N'être bonne à rien. Se lever, déjeuner, aller travailler, rentrer, glander, dormir. Tous les jours, ou presque. A des heures variables. Certes, l'année dernière ne m'avait pas laissée un souvenir impérissable, mais je me demande sincèrement comment font les étudiants qui n'ont pas eu de vacances depuis trois, quatre, voire sept ans. Septième été sans vacances, sans voyages, sans découvertes, vous imaginez ? Sincèrement, si vous êtes dans ce cas, expliquez-moi comment vous tenez. Comment vous faites pour ne pas vous sentir délaissé quand tout le monde part en vacances, quand on évoque l'Espagne, l'Irlande, Londres, ou même Paris, ou Saint-Malo. Ne seraient-ce que quelques jours, un peu loin de tout. Et rester. Sourire, inlassablement. Demander aux clients s'ils ont la carte du magasin. "Si ça vous intéresse, elle est gratuite si vous la prenez avant fin août, ou coûte le prix d'une carte un an - soit 9€ - si vous la créez pour trois ans. La carte vous permet de cumuler des points, vous avez un point pour 1€50 d'achat, et lorsque vous arrivez à mille points, soit 1500€, vous bénéficiez d'une journée de votre choix à 10% de remise sur tout le magasin, y compris les promotions. Et avec ceci, vous avez un magazine de déco gratuit tous les deux mois, vous recevez des courriers lorsqu'on fait des remises spéciales pour les porteurs de la carte. Et enfin, lorsque vous prenez la carte, vous avez une remise bienvenue de 5% sur tout le magasin également, à utiliser sur une journée de votre choix dans les trois mois qui suivent l'acquisition de la carte". J'ai l'impression de ne plus avoir de vie. Oui, je me plains, oui j'assume.

Je voulais mon dernier week-end d'août, pour partir à Saint-Jean de Luz, avec ces personnes formidables avec lesquelles je suis allée à Paris fin juin. Mon vendredi et mon samedi. Et... en partant aujourd'hui, j'ai découvert que j'étais en congé le vendredi... Et que je travaillais de 14h00 à 19h30 le samedi. Alors qu'à côté de ça, j'ai un week-end que je n'ai pas demandé, début août. Je crois qu'elle a confondu. Et ça me met en colère, parce que j'ai besoin d'air, c'est bête à dire, oui j'ai un boulot, oui je gagne de l'argent, mais il y a plus d'un an que je n'ai pas passé de véritable semaine sans travailler... J'ai des congés payés, oui... en septembre. Je ne travaille aucun samedi. Mais j'aurai repris les cours. Non, je n'en peux plus. Au point de fondre en larmes en rentrant chez moi, sans pouvoir m'arrêter, presque jusqu'à crier, mais je n'ai pas osé, parce que je ne suis plus une enfant. La fatigue s'ajoutant au reste. Et oui, tout le reste. Le fond qui va mal, qui me rend agressive alors que je ne suis pas comme ça.

Chacun vit sa vie, c'est normal, mais comme le disait Juliette, finalement on est toujours tout seul. Au fur et à mesure que le temps passe, que les couples se forment, tu te retrouves dans ton coin si tu n'as pas toi aussi ta moitié. Je suis pareille, sans doute, évidemment. Les autres n'existent plus, quand on aime, les autres sont inutiles, parce qu'ils ne peuvent pas nous apporter autant que l'être aimé qui remplit tout notre cœur, qui répond à toutes nos espérances.

Et les gens ne comprennent pas. "On peut se voir tel jour". "Non, je travaille..." "Viens deux-trois jours au camping, y aura de la place !" "Non, non je ne peux pas, ça aurait été si toi tu étais venue à la maison ce week-end là - le fameux que je n'ai pas demandé - mais là avec les trajets et le reste, je ne vais pas venir pour une simple demi-journée...", et puis les questions qui reviennent : "et tu ne prends pas de vacances ?" "Je n'ai pas le choix, nous les étudiants, on bouche les trous." Je suis bien lotie, dans ce travail, je ne pense que que j'aurais pu trouver mieux mais... mais. Je veux trop, sans doute.

Je n'arrive plus à écrire. A composer. A chanter. A peine. Mal de gorge, depuis des semaines, sans doute à cause de la clim. Et ces petits boutons apparus soudainement sur le corps, rouges, qui commencent à me démanger légèrement. Et cette paresse dévorante.

http://photomaniak.com/upload/out.php/i757479_AmisCo066.JPG

Lundi 13 juillet 2009 à 14:16

Elle panique, elle panique, elle panique.

Retour des angoisses. Shit.

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