Lundi 4 janvier 2010 à 23:25

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Lundi 4 janvier 2010 à 15:36

Centième article ! Une petite Reprise pour fêter ça ?

Il faut se taire - Alex Beaupain

Le titre du blog, oui, regardez, levez les yeux, juste à côté du nom... Voilà d'où il vient. Graou. Les Chansons d'Amour. Clotilde Hesme. Louis Garrel.

Dimanche 3 janvier 2010 à 2:22

Je ne sais pas pourquoi je reviens ici, un tout petit peu plus souvent. Surtout que c'est pour m'y plaindre, surtout que vous continuez de lire, de laisser de jolis mots alors que je ne prends même plus le temps d'en laisser chez vous... (Merci)

Ma dernière "lubie" (qui n'en est pas vraiment une) ? Mon foutu avenir professionnel. Je sais où je veux aller après ma licence. C'est décidé, c'est le seul endroit où je serai à peu près dans mon élément. Petit souci : c'est sélectif, peu de places, entrée sur dossier et entretien. Oui, c'est dans un an et demi, c'est loin. Mais il y a un moment où il faut réagir. Trouver ce truc qui me permettra d'avancer, donner un sens plus concret à ces études qui me lassent, à ces révisions qui m'ennuient. Métiers du Livre. A Paris. Parce que oui, je veux Paris. Je veux être près de tout. Je veux cet IUT, cette année spéciale qui m'offrira une formation solide qui elle-même me permettra de trouver un travail qui me plaît assez. Mais. Mais avec les notes récoltées jusqu'ici, ça me semble bien difficile, d'y accéder. Je suis une paresseuse, pas une travailleuse. L'effet fac, peut-être, certainement. Enfin.

Oh, j'ai besoin d'un nouvel ordinateur. Celui-ci rame, mais rame... Alors j'hésite. PC ? Mac ? C'est cher, les Mac. Mais c'est Mac. Zut. Je ne sais pas. J'ai de l'argent sur mon compte mais... est-ce le moment ? Bon, d'un côté, je travaille au moins jusqu'en septembre de l'année prochaine, ce qui m'assure un revenu correct. J'ai de l'argent de côté, et même si je ne m'achète pas le modèle le moins cher, il m'en restera. Pas mal. Et puis je peux échelonner le paiement. A voir, s'il y a des frais. (Ah oui en fait, non, je ne gagne même pas le SMIC, enfin si, mais mensuellement, Apple va pas aimer mon revenu.) Et puis pour les enregistrements musicaux, c'est le pied, il paraît. Mais voilà, des "il paraît", des utilisateurs convaincus... Et moi je ne sais pas. Mais ce qui est certain, c'est que je ne peux pas rester avec mon PC actuel, qui rame, qui n'a même pas 150Go de mémoire et qui met des plombes à démarrer. Mais 1799€, voilà quoi. Ça fait un effet gloups. L'argent, c'est quand même utile, dans la vie. Je pourrais avoir un PC pas trop mal pour 1000€ de moins. Bon. Je vais finir en crise de nerfs avec mon PC actuel, mais il serait tout de même sage de réfléchir. Flûte. Que de préoccupations matérielles.

J'vais m'coucher, histoire d'être en forme pour les révisions de dernière minute demain.

Oups, j'oubliais : une belle année à vous tous. (:

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Mercredi 30 décembre 2009 à 19:59

Il y a certaines choses, certains sentiments sur lesquels je n'arrive pas à mettre de mots. Certains moments, certains soirs, surtout, il y a des personnes que j'ai très envie de voir. Et je m'imagine que tout sera naturel, je me fais une idée de ce qui se passera, et je me dis que rien qu'en les voyant, j'irai mieux. Une sorte de représentation. Mais lorsque tout cela devient réalité, je m'aperçois bien vite que ces êtres que je voulais voir, revoir, sont plus complexes que je le pensais. Leurs actes sont imprévisibles, et je suis bien incapable de lire en eux. C'est assez confus, je ne sais pas où je veux en venir. C'est cette solitude parfois, ce besoin d'être entourée. De se dire qu'on aimerait se retrouver face à telle personne, qui nous comprendrait, que l'on comprendrait. Quand cela se produit, je ne me retrouve pas face à un mur mais... face à quelqu'un de pensant, indépendant, qui a des réactions propres et je ne sais plus comment dire "sois là, juste là, avec moi, réchauffe-moi le cœur, je tiens à toi". Je ne parle pas forcément d'amour. C'est un ressenti difficilement traduisible, cette idée qu'on a besoin d'être serrée dans les bras et que le moment où l'occasion se présente, ça devient trop... enfin, je ne sais pas, les situations ne sont plus forcément propices, les gens nous paraissent loin, et les mots ne viennent pas, la communication n'est pas établie. C'est très brumeux, ce que j'écris là. Ce sont des amis à qui l'on tient, que l'on a envie, besoin de voir et parfois, c'est comme si un blocage empêchait le naturel.

Ah ah. Mes réflexions sont tordues. Hier, j'ai revu ma Fanou, et ça m'a fait un bien fou. Et un peu plus tôt, j'ai eu une image en tête, celle de bras m'enlaçant et d'un baiser se posant sur mon cou, alors que je ne m'y attendais pas, dans la queue du self, il y a longtemps. J'ai souri, les souvenirs sont doux, loin et révolus.

Dis, tu m'embrasses ?

Tout ceci est parfaitement décousu.

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Vendredi 25 décembre 2009 à 20:07

Bordel. De bordel de bordel. Rien fait de ma journée, rien. Debout bien trop tard, la moitié de l'après-midi à table, l'autre moitié ici même, à tenter de réviser cette morphosyntaxe qui me fout le moral en berne. Je ferais mieux de tout arrêter. Pas les cours, non, mais la musique, la création. Ça ne sert à rien, je n'avance pas, je n'y arrive plus, ma voix ne ressemble à rien, déraille à chaque parole, et puis les mots ont fui, ils volent bien trop hauts pour que je les saisisse, toutes mes tentatives d'écriture n'aboutissent à rien, j'ai juste quelques airs de guitare ou de ukulélé, mais je n'arrive plus à chanter. Alors à quoi bon ? Merde, je n'y arriverai jamais, c'est tout, je n'ai plus qu'à laisser ça à d'autres, à ranger mes rêves au placard. Et voilà, ces fichues larmes, ces pleurs à la con qui sortent quand ils en ont envie. Je voudrais aller au cinéma, il est trop tard, je travaille demain, et la semaine prochaine, et le découragement m'a bel et bien envahie, ainsi qu'une certaine lassitude, depuis plusieurs mois. Je laisse tomber.

Cette envie de tout envoyer balader, encore une fois. Auto-apitoiement. Ouais. Je suis dans une impasse, il faut croire.

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