Vendredi 18 septembre 2009 à 0:14
Cet ici est déserté. Par moi, par vous. Mais la rentrée approche pour moi, et plus j'ai de travail scolaire, plus je trouve le moyen de faire autre chose, et notamment : raconter ma vie par ici. Officiellement, je suis en "semaine de lecture". C'est-à-dire que nous - étudiants de L2 de Lettres Modernes - sommes censés commencer à lire les œuvres au programme. Je n'ai pu en acheter que deux. Pour les simples raisons que certains ne sont pas disponibles en librairie et je ne me voyais pas les commander à Rennes puisque je passe la semaine à Nantes. J'attendrai donc d'être sur place. En littérature française du XVIIIème siècle (ça donne envie, pas vrai ?), il y a deux groupes avec le prof que j'ai choisi. Ne sachant pas duquel je fais partie, je n'ai rien acheté. Enfin, en théâtre (j'ai été prise en option ! Et ça c'est vraiment chouette, même si ce n'était pas très compliqué), il y a un certain nombre de bouquins à acheter... Mais de même, des titres inconnus qu'il me faudra probablement commander. En attendant, j'ai tout de même Les Caractères de La Bruyère (je vous avoue qu'en voyant la taille et le contenu du livre, ma démotivation s'est faite encore plus grande), et Orgueil et Préjugés de Jane Austen.
Et là, j'ai la subite impression d'écrire des choses dont personne n'a rien à faire. Tant pis.
Ma petite chambre nantaise. Elle est encore en travaux. La semaine prochaine va être une semaine de camping. Moi sur un lit de camp, avec le strict minimum, en attendant que mon père termine la peinture, les installations électriques, règle les problèmes de fuite d'eau... Ah, et la bonne blague : j'y suis allée aujourd'hui, partie de chez moi à 11h40, arrivée à l'appart (c'est un terme très relatif) à 14h10 pour accueillir le monsieur de France Télécom qui devait venir pour activer la ligne pour le téléphone et Internet. A 14h25, il arrive, branche sa machine dans la prise téléphone, m'annonce qu'il y a une tonalité, bidouille deux-trois trucs et me dit que la ligne est déjà fonctionnelle... Ah ah ah. On l'a fait venir parce que personne n'a été capable de retrouver l'ancien propriétaire dans les registres et en fait, non, il n'y avait rien à faire... Tant pis, 54€ en l'air pour mes parents. Je reprends le train de 16h, arrive avec 25 minutes de retard à Rennes, suis chez moi à 18h passées. Excellente journée. Heureusement que je ne paye pas le train !
Demain, je pars à Paris. Encore, oui. Dimanche soir, retour à Nantes. Et peut-être Paris à nouveau le week-end suivant, mais en très court. Et concert de Luciole vendredi 25. Et rentrée lundi 21, m'enfin. Pas sûr que j'aurai accès à Internet la semaine prochaine.
Et pour terminer, j'aurais aimé écrire des mots tellement plus jolis, mais j'ai posté utile, histoire de donner des nouvelles. J'ai lu un livre qui m'a fait pleurer. J'ai vu un film qui m'a fait pleurer, aussi. Et j'aimerais publier des extraits de ce livre, et de celui dont je parlais il y a deux mois, du même auteur. Peu importe. Hier, en rentrant chez moi, à presque minuit, je suis passée près de la station de métro. J'ai aperçu un homme et une femme qui se disputaient. L'homme essayait de faire rentrer la jeune femme dans l'ascenseur. Je me suis approchée (en voiture), je pense qu'ils se connaissaient. Ça a commencé à être assez violent, j'ai continué d'avancer, elle se débattait, et puis je les ai dépassés, et j'ai regardé derrière moi : la femme était au sol, en train de se faire tabasser par l'homme. Je suis partie. Je ne savais pas quoi faire. Et sur la route, ça tournait dans ma tête. Et maintenant ? Dix minutes plus tard, j'étais rentrée (au passage, j'ai roulé sur un cadavre d'animal, vive la soirée !). J'ai envoyé un message à deux amies, j'étais incapable de prendre une décision toute seule. Police ? Pas police ? Était-ce grave ? De la non-assistance en personne en danger ? Quelques secondes plus tard, un message : Appelle ! Alors j'appelle en tremblant, j'explique à la gendarmerie nationale ce qui s'est passé. Ils me passent la police. Je recommence. C'est bizarre, on a pas eu d'appels de là-bas... J'ajoute que je préfère signaler, au cas où... Ils prennent mon nom, mon numéro, et je rentre me coucher, encore un peu tremblante et au bord des larmes. Je suis trop sensible, je sais.
Et là, j'ai la subite impression d'écrire des choses dont personne n'a rien à faire. Tant pis.
Ma petite chambre nantaise. Elle est encore en travaux. La semaine prochaine va être une semaine de camping. Moi sur un lit de camp, avec le strict minimum, en attendant que mon père termine la peinture, les installations électriques, règle les problèmes de fuite d'eau... Ah, et la bonne blague : j'y suis allée aujourd'hui, partie de chez moi à 11h40, arrivée à l'appart (c'est un terme très relatif) à 14h10 pour accueillir le monsieur de France Télécom qui devait venir pour activer la ligne pour le téléphone et Internet. A 14h25, il arrive, branche sa machine dans la prise téléphone, m'annonce qu'il y a une tonalité, bidouille deux-trois trucs et me dit que la ligne est déjà fonctionnelle... Ah ah ah. On l'a fait venir parce que personne n'a été capable de retrouver l'ancien propriétaire dans les registres et en fait, non, il n'y avait rien à faire... Tant pis, 54€ en l'air pour mes parents. Je reprends le train de 16h, arrive avec 25 minutes de retard à Rennes, suis chez moi à 18h passées. Excellente journée. Heureusement que je ne paye pas le train !
Demain, je pars à Paris. Encore, oui. Dimanche soir, retour à Nantes. Et peut-être Paris à nouveau le week-end suivant, mais en très court. Et concert de Luciole vendredi 25. Et rentrée lundi 21, m'enfin. Pas sûr que j'aurai accès à Internet la semaine prochaine.
Et pour terminer, j'aurais aimé écrire des mots tellement plus jolis, mais j'ai posté utile, histoire de donner des nouvelles. J'ai lu un livre qui m'a fait pleurer. J'ai vu un film qui m'a fait pleurer, aussi. Et j'aimerais publier des extraits de ce livre, et de celui dont je parlais il y a deux mois, du même auteur. Peu importe. Hier, en rentrant chez moi, à presque minuit, je suis passée près de la station de métro. J'ai aperçu un homme et une femme qui se disputaient. L'homme essayait de faire rentrer la jeune femme dans l'ascenseur. Je me suis approchée (en voiture), je pense qu'ils se connaissaient. Ça a commencé à être assez violent, j'ai continué d'avancer, elle se débattait, et puis je les ai dépassés, et j'ai regardé derrière moi : la femme était au sol, en train de se faire tabasser par l'homme. Je suis partie. Je ne savais pas quoi faire. Et sur la route, ça tournait dans ma tête. Et maintenant ? Dix minutes plus tard, j'étais rentrée (au passage, j'ai roulé sur un cadavre d'animal, vive la soirée !). J'ai envoyé un message à deux amies, j'étais incapable de prendre une décision toute seule. Police ? Pas police ? Était-ce grave ? De la non-assistance en personne en danger ? Quelques secondes plus tard, un message : Appelle ! Alors j'appelle en tremblant, j'explique à la gendarmerie nationale ce qui s'est passé. Ils me passent la police. Je recommence. C'est bizarre, on a pas eu d'appels de là-bas... J'ajoute que je préfère signaler, au cas où... Ils prennent mon nom, mon numéro, et je rentre me coucher, encore un peu tremblante et au bord des larmes. Je suis trop sensible, je sais.
Et puis Strasbourg, un aperçu, tout petit. J'ai rencontré plein de gens chouettes, vaiment. Revu ma Clara, évidemment, et puis Marie aussi, que je suis depuis, pfiouu, plusieurs années déjà, et une autre Marie, et Charlène, et Céline...
Et merci à celles et ceux qui passent encore, et laissent des traces...
Lundi 7 septembre 2009 à 0:13
J'ai l'impression qu'il y a longtemps que je n'ai plus écrit. Comme souvent, vous me direz. Finalement, j'aime ne pas voir le temps filer, et être débordée. Sauf que je laisse certaines choses de côté. Il y a des mails qui m'attendent depuis des mois, des textos depuis des jours. Mais je suis comme ça, il faut croire.
Vous savez, ces quatre jours loin de tout, c'était tellement bien. C'était beau, c'était magique, j'y ai rencontré des personnes formidables et j'ai rapporté d'inoubliables souvenirs malgré le fait que ça a été si court. Et la nostalgie est toujours là. Je rêve des paysages et de nouvelles soirées à jouer au Loup Garou, de fins d'après-midi à la mer, de jonglage sur la plage et de couchers de soleil à jouer de la guitare. Et le reste. C'était agréable, vraiment, d'oublier tout ce qui ne va pas, d'avoir confiance et de faire la connaissance de magiciens.
Vous savez, ces quatre jours loin de tout, c'était tellement bien. C'était beau, c'était magique, j'y ai rencontré des personnes formidables et j'ai rapporté d'inoubliables souvenirs malgré le fait que ça a été si court. Et la nostalgie est toujours là. Je rêve des paysages et de nouvelles soirées à jouer au Loup Garou, de fins d'après-midi à la mer, de jonglage sur la plage et de couchers de soleil à jouer de la guitare. Et le reste. C'était agréable, vraiment, d'oublier tout ce qui ne va pas, d'avoir confiance et de faire la connaissance de magiciens.
Et puis ça y est, j'ai rencontré Nantes. Je crois qu'elle me plaît, même si. Même s'il y a des chances qu'elle prenne le même tram que moi, au moins pendant le mois où elle sera en chambre U. Et alors ? Je ne lui parle plus, je n'ai plus envie de la voir, j'aimerais être indifférente, je voudrais qu'elle me rende mes livres. Demain, quelques courses sont prévues pour l'installation. Je ne sais pas si j'ai hâte, mais j'ai l'espoir que tout se passera bien. A dix minutes à pieds, il y a l'Erdre et ses péniches. A trois, une boulangerie qui fait du pain délicieux, un supermarché et le tram. A moins de quinze de chaque côté, le centre-ville et la fac.
Oui, ça fait beaucoup de photos pour un seul article, mais. Les trois dernières sont prises de ma fenêtre. Je vais habiter une chambre avec vue sur le ciel...
Et Strasbourg mercredi soir. A dimanche. Essayer de voir le plus de personnes en un temps réduit. J'y arriverai, oui. :) Il ne me reste plus qu'à acheter mes billets, et j'arrive, Clara-jolie !
Vendredi 24 juillet 2009 à 22:46
Si vous saviez comme je me couche tard. Et donc, malgré mes deux jours de congés, je suis fatiguée. 3h30-11h. 4h-9h. Des petites nuits. Ce soir, je me couche tôt. J'ai vu The Reader. Beau film mais... trop américain. Trop de musique, des incohérences (des livres écrits en anglais alors que l'histoire se passe en Allemagne), je pense que l'histoire aurait gagné à être tournée par un réalisateur allemand, qui en aurait fait quelque chose de moins grandiose, et de plus proche de nous. C'est néanmoins un beau récit, et on ne peut que saluer la performance des acteurs.
J'ai eu la confirmation pour Nantes, ma demande de transfert est acceptée ! Seul petit souci, cette très chère administration a précisé Formation : L1 Lettres Modernes, alors que ma L1 est bel et bien validée... Ce qui signifie que je vais devoir passer des coups de téléphone... ou peut-être attendre la rentrée, et corriger ça à l'inscription.
Dans le noir, la nuit, le soir, je pense à tout ce que je pourrais écrire, et lorsque je me retrouve à taper, les mots ne viennent pas. Je l'ai déjà dit, je crois.
J'ai acheté six livres, j'en ai eu un, gratuit. L'Elegance du Hérisson (Muriel Barbery) pour le relire et le prêter, L'Ecume des Jours (de Boris Vian) parce que je n'ai jamais lu ses oeuvres, Puisque rien ne dure (Laurence Tardieu) à cause du sujet qui me touche, Le Magasin des Suicides (Jean Teulé) parce qu'on me l'a conseillé et que j'ai envie de rire, La Solitude des Nombres Premiers (Paolo Giordano) que j'ai voulu dès que j'ai lu le titre puis la quatrième de couverture et je crois que c'est le genre de livre que j'aimerais écrire, et Comment se faire des amis (Dale Carnegie), un livre de développement personnel (ne riez pas !) dont on m'a parlé et qu'il faut lire progressivement (et puis bon, cinq euros seulement, je ne risque pas grand-chose). Le septième, offert, est un livre de Tatiana de Rosnay, Le Coeur d'une autre. J'aime acheter des livres. Je l'ai déjà écrit me semble-t-il, il y en a encore un certain nombre qui attendent d'être lus, sur mes étagères. Je ressors rarement d'une librairie les mains vides, même si je sais que le temps me manquera, mais j'aime posséder des livres. Pour les partager ensuite, et m'y plonger, comme dans un voyage, sans savoir ce que les mots me réserveront. Déception, émerveillement ?...
Je ne parlerai pas plus de moi. Elle (toujours) est maintenant avec un garçon. Tant mieux pour elle, en réalité ça m'est presque égal.
J'ai eu la confirmation pour Nantes, ma demande de transfert est acceptée ! Seul petit souci, cette très chère administration a précisé Formation : L1 Lettres Modernes, alors que ma L1 est bel et bien validée... Ce qui signifie que je vais devoir passer des coups de téléphone... ou peut-être attendre la rentrée, et corriger ça à l'inscription.
Dans le noir, la nuit, le soir, je pense à tout ce que je pourrais écrire, et lorsque je me retrouve à taper, les mots ne viennent pas. Je l'ai déjà dit, je crois.
J'ai acheté six livres, j'en ai eu un, gratuit. L'Elegance du Hérisson (Muriel Barbery) pour le relire et le prêter, L'Ecume des Jours (de Boris Vian) parce que je n'ai jamais lu ses oeuvres, Puisque rien ne dure (Laurence Tardieu) à cause du sujet qui me touche, Le Magasin des Suicides (Jean Teulé) parce qu'on me l'a conseillé et que j'ai envie de rire, La Solitude des Nombres Premiers (Paolo Giordano) que j'ai voulu dès que j'ai lu le titre puis la quatrième de couverture et je crois que c'est le genre de livre que j'aimerais écrire, et Comment se faire des amis (Dale Carnegie), un livre de développement personnel (ne riez pas !) dont on m'a parlé et qu'il faut lire progressivement (et puis bon, cinq euros seulement, je ne risque pas grand-chose). Le septième, offert, est un livre de Tatiana de Rosnay, Le Coeur d'une autre. J'aime acheter des livres. Je l'ai déjà écrit me semble-t-il, il y en a encore un certain nombre qui attendent d'être lus, sur mes étagères. Je ressors rarement d'une librairie les mains vides, même si je sais que le temps me manquera, mais j'aime posséder des livres. Pour les partager ensuite, et m'y plonger, comme dans un voyage, sans savoir ce que les mots me réserveront. Déception, émerveillement ?...
Je ne parlerai pas plus de moi. Elle (toujours) est maintenant avec un garçon. Tant mieux pour elle, en réalité ça m'est presque égal.
Mardi 23 juin 2009 à 0:04
J'ai visité une chambre à Nantes. Un peu bohème, sous les toits, décor légèrement vieillot. Je suis tombée sous le charme, même s'il faisait très chaud. Mais il n'y avait pas d'eau courante, pas de douche, alors ce ne sera pas pour aujourd'hui... Je n'en trouverai pas deux comme ça, il était unique. Le mien sera probablement plus moderne, moins original. Mais avec le confort minimum (incluant l'eau, donc). Dites, vous habitez Nantes ? J'ai un peu peur de me retrouver toute seule, vous savez. Alors si j'avais quelques points d'appui, ça me rassurerait. Savoir que des gens bien habitent non loin. Et puis il y a le bord de l'Erdre, aussi, c'est si joli, ça me fait penser aux quais de Seine. J'ai hâte, et un peu peur. Et puis la scolarité de la fac, désagréable, la femme qui m'a renseignée. Un sourire, est-ce beaucoup demander ?
[Hier, après mon tout petit concert.]
Fête de la Musique. Avec beaucoup d'amis. Que j'ai un peu perdus en cours de route, mais pouvoir mêler des gens de la fac, du lycée, et même de Leroy Merlin, ce n'était pas gagné, et ça a pourtant fait mouche. Clarika est follement envoûtante, à en faire pleurer certaines (mais pas moi), et les chichis sont délicieux. Monsieur Roux était très animé, et j'ai gagné un nouveau fan en jouant dans la rue à m'en faire mal aux doigts. J'ai pris 220 photos. Plus ou moins réussies. Des vidéos. Le son me déçoit, je crois que je vais garder mon compact pour les films, malgré l'excellente qualité de l'image de mon super nouvel appareil... Extraits que je ne poste pas par manque de temps, les fichiers sont plutôt volumineux.
[Il faut savoir que nous étions à peu près quinze ou vingt rangs devant la scène...]
Je suis rentrée de Nantes en voiture, j'y étais avec mon père. Je lui ai offert son cadeau, pour hier. Le CD de Charlie Winston, qu'on a écouté après celui de Sophie Hunger (pour qui j'ai ma place de concert !). Je crois que ça lui a plu. Il y avait ce doux soleil de la fin du jour, comme chanterait Jean-Jacques, et j'ai eu envie de prendre des photos, des photos dans un champ de blé, avec peut-être quelques coquelicots, et une amoureuse en robe rouge, qui serait belle et qui tournoierait en souriant, et en riant. Et peut-être que nous ferions l'amour dans ce champ de blé, mais de toute façon, je n'ai pas d'amoureuse alors ça ne fonctionnerait pas.