Il y a certaines choses, certains sentiments sur lesquels je n'arrive pas à mettre de mots. Certains moments, certains soirs, surtout, il y a des personnes que j'ai très envie de voir. Et je m'imagine que tout sera naturel, je me fais une idée de ce qui se passera, et je me dis que rien qu'en les voyant, j'irai mieux. Une sorte de représentation. Mais lorsque tout cela devient réalité, je m'aperçois bien vite que ces êtres que je voulais voir, revoir, sont plus complexes que je le pensais. Leurs actes sont imprévisibles, et je suis bien incapable de lire en eux. C'est assez confus, je ne sais pas où je veux en venir. C'est cette solitude parfois, ce besoin d'être entourée. De se dire qu'on aimerait se retrouver face à telle personne, qui nous comprendrait, que l'on comprendrait. Quand cela se produit, je ne me retrouve pas face à un mur mais... face à quelqu'un de pensant, indépendant, qui a des réactions propres et je ne sais plus comment dire "sois là, juste là, avec moi, réchauffe-moi le cœur, je tiens à toi". Je ne parle pas forcément d'amour. C'est un ressenti difficilement traduisible, cette idée qu'on a besoin d'être serrée dans les bras et que le moment où l'occasion se présente, ça devient trop... enfin, je ne sais pas, les situations ne sont plus forcément propices, les gens nous paraissent loin, et les mots ne viennent pas, la communication n'est pas établie. C'est très brumeux, ce que j'écris là. Ce sont des amis à qui l'on tient, que l'on a envie, besoin de voir et parfois, c'est comme si un blocage empêchait le naturel.
Ah ah. Mes réflexions sont tordues. Hier, j'ai revu ma Fanou, et ça m'a fait un bien fou. Et un peu plus tôt, j'ai eu une image en tête, celle de bras m'enlaçant et d'un baiser se posant sur mon cou, alors que je ne m'y attendais pas, dans la queue du self, il y a longtemps. J'ai souri, les souvenirs sont doux, loin et révolus.
Ah ah. Mes réflexions sont tordues. Hier, j'ai revu ma Fanou, et ça m'a fait un bien fou. Et un peu plus tôt, j'ai eu une image en tête, celle de bras m'enlaçant et d'un baiser se posant sur mon cou, alors que je ne m'y attendais pas, dans la queue du self, il y a longtemps. J'ai souri, les souvenirs sont doux, loin et révolus.
Dis, tu m'embrasses ?
Tout ceci est parfaitement décousu.