Vendredi 18 septembre 2009 à 0:14
Cet ici est déserté. Par moi, par vous. Mais la rentrée approche pour moi, et plus j'ai de travail scolaire, plus je trouve le moyen de faire autre chose, et notamment : raconter ma vie par ici. Officiellement, je suis en "semaine de lecture". C'est-à-dire que nous - étudiants de L2 de Lettres Modernes - sommes censés commencer à lire les œuvres au programme. Je n'ai pu en acheter que deux. Pour les simples raisons que certains ne sont pas disponibles en librairie et je ne me voyais pas les commander à Rennes puisque je passe la semaine à Nantes. J'attendrai donc d'être sur place. En littérature française du XVIIIème siècle (ça donne envie, pas vrai ?), il y a deux groupes avec le prof que j'ai choisi. Ne sachant pas duquel je fais partie, je n'ai rien acheté. Enfin, en théâtre (j'ai été prise en option ! Et ça c'est vraiment chouette, même si ce n'était pas très compliqué), il y a un certain nombre de bouquins à acheter... Mais de même, des titres inconnus qu'il me faudra probablement commander. En attendant, j'ai tout de même Les Caractères de La Bruyère (je vous avoue qu'en voyant la taille et le contenu du livre, ma démotivation s'est faite encore plus grande), et Orgueil et Préjugés de Jane Austen.
Et là, j'ai la subite impression d'écrire des choses dont personne n'a rien à faire. Tant pis.
Ma petite chambre nantaise. Elle est encore en travaux. La semaine prochaine va être une semaine de camping. Moi sur un lit de camp, avec le strict minimum, en attendant que mon père termine la peinture, les installations électriques, règle les problèmes de fuite d'eau... Ah, et la bonne blague : j'y suis allée aujourd'hui, partie de chez moi à 11h40, arrivée à l'appart (c'est un terme très relatif) à 14h10 pour accueillir le monsieur de France Télécom qui devait venir pour activer la ligne pour le téléphone et Internet. A 14h25, il arrive, branche sa machine dans la prise téléphone, m'annonce qu'il y a une tonalité, bidouille deux-trois trucs et me dit que la ligne est déjà fonctionnelle... Ah ah ah. On l'a fait venir parce que personne n'a été capable de retrouver l'ancien propriétaire dans les registres et en fait, non, il n'y avait rien à faire... Tant pis, 54€ en l'air pour mes parents. Je reprends le train de 16h, arrive avec 25 minutes de retard à Rennes, suis chez moi à 18h passées. Excellente journée. Heureusement que je ne paye pas le train !
Demain, je pars à Paris. Encore, oui. Dimanche soir, retour à Nantes. Et peut-être Paris à nouveau le week-end suivant, mais en très court. Et concert de Luciole vendredi 25. Et rentrée lundi 21, m'enfin. Pas sûr que j'aurai accès à Internet la semaine prochaine.
Et pour terminer, j'aurais aimé écrire des mots tellement plus jolis, mais j'ai posté utile, histoire de donner des nouvelles. J'ai lu un livre qui m'a fait pleurer. J'ai vu un film qui m'a fait pleurer, aussi. Et j'aimerais publier des extraits de ce livre, et de celui dont je parlais il y a deux mois, du même auteur. Peu importe. Hier, en rentrant chez moi, à presque minuit, je suis passée près de la station de métro. J'ai aperçu un homme et une femme qui se disputaient. L'homme essayait de faire rentrer la jeune femme dans l'ascenseur. Je me suis approchée (en voiture), je pense qu'ils se connaissaient. Ça a commencé à être assez violent, j'ai continué d'avancer, elle se débattait, et puis je les ai dépassés, et j'ai regardé derrière moi : la femme était au sol, en train de se faire tabasser par l'homme. Je suis partie. Je ne savais pas quoi faire. Et sur la route, ça tournait dans ma tête. Et maintenant ? Dix minutes plus tard, j'étais rentrée (au passage, j'ai roulé sur un cadavre d'animal, vive la soirée !). J'ai envoyé un message à deux amies, j'étais incapable de prendre une décision toute seule. Police ? Pas police ? Était-ce grave ? De la non-assistance en personne en danger ? Quelques secondes plus tard, un message : Appelle ! Alors j'appelle en tremblant, j'explique à la gendarmerie nationale ce qui s'est passé. Ils me passent la police. Je recommence. C'est bizarre, on a pas eu d'appels de là-bas... J'ajoute que je préfère signaler, au cas où... Ils prennent mon nom, mon numéro, et je rentre me coucher, encore un peu tremblante et au bord des larmes. Je suis trop sensible, je sais.
Et là, j'ai la subite impression d'écrire des choses dont personne n'a rien à faire. Tant pis.
Ma petite chambre nantaise. Elle est encore en travaux. La semaine prochaine va être une semaine de camping. Moi sur un lit de camp, avec le strict minimum, en attendant que mon père termine la peinture, les installations électriques, règle les problèmes de fuite d'eau... Ah, et la bonne blague : j'y suis allée aujourd'hui, partie de chez moi à 11h40, arrivée à l'appart (c'est un terme très relatif) à 14h10 pour accueillir le monsieur de France Télécom qui devait venir pour activer la ligne pour le téléphone et Internet. A 14h25, il arrive, branche sa machine dans la prise téléphone, m'annonce qu'il y a une tonalité, bidouille deux-trois trucs et me dit que la ligne est déjà fonctionnelle... Ah ah ah. On l'a fait venir parce que personne n'a été capable de retrouver l'ancien propriétaire dans les registres et en fait, non, il n'y avait rien à faire... Tant pis, 54€ en l'air pour mes parents. Je reprends le train de 16h, arrive avec 25 minutes de retard à Rennes, suis chez moi à 18h passées. Excellente journée. Heureusement que je ne paye pas le train !
Demain, je pars à Paris. Encore, oui. Dimanche soir, retour à Nantes. Et peut-être Paris à nouveau le week-end suivant, mais en très court. Et concert de Luciole vendredi 25. Et rentrée lundi 21, m'enfin. Pas sûr que j'aurai accès à Internet la semaine prochaine.
Et pour terminer, j'aurais aimé écrire des mots tellement plus jolis, mais j'ai posté utile, histoire de donner des nouvelles. J'ai lu un livre qui m'a fait pleurer. J'ai vu un film qui m'a fait pleurer, aussi. Et j'aimerais publier des extraits de ce livre, et de celui dont je parlais il y a deux mois, du même auteur. Peu importe. Hier, en rentrant chez moi, à presque minuit, je suis passée près de la station de métro. J'ai aperçu un homme et une femme qui se disputaient. L'homme essayait de faire rentrer la jeune femme dans l'ascenseur. Je me suis approchée (en voiture), je pense qu'ils se connaissaient. Ça a commencé à être assez violent, j'ai continué d'avancer, elle se débattait, et puis je les ai dépassés, et j'ai regardé derrière moi : la femme était au sol, en train de se faire tabasser par l'homme. Je suis partie. Je ne savais pas quoi faire. Et sur la route, ça tournait dans ma tête. Et maintenant ? Dix minutes plus tard, j'étais rentrée (au passage, j'ai roulé sur un cadavre d'animal, vive la soirée !). J'ai envoyé un message à deux amies, j'étais incapable de prendre une décision toute seule. Police ? Pas police ? Était-ce grave ? De la non-assistance en personne en danger ? Quelques secondes plus tard, un message : Appelle ! Alors j'appelle en tremblant, j'explique à la gendarmerie nationale ce qui s'est passé. Ils me passent la police. Je recommence. C'est bizarre, on a pas eu d'appels de là-bas... J'ajoute que je préfère signaler, au cas où... Ils prennent mon nom, mon numéro, et je rentre me coucher, encore un peu tremblante et au bord des larmes. Je suis trop sensible, je sais.
Et puis Strasbourg, un aperçu, tout petit. J'ai rencontré plein de gens chouettes, vaiment. Revu ma Clara, évidemment, et puis Marie aussi, que je suis depuis, pfiouu, plusieurs années déjà, et une autre Marie, et Charlène, et Céline...
Et merci à celles et ceux qui passent encore, et laissent des traces...
Mardi 4 août 2009 à 3:46
Je suis seule. Je vous l'ai déjà dit. Mais seule à la maison. Pendant deux semaines. Et ça fait du bien, en vrai. Mes parents ne m'ont pas laissé un seul sou, mais le congel' est plein, et j'irai faire quelques courses demain. Ils ont embarqué le Nutella, et j'ai envie de confiture de framboise (on se demande d'où ça vient).
Samedi, il y a eu une énorme panne informatique. Les passages en caisse duraient trois fois plus longtemps que la normale. Je suis tombée amoureuse, le temps d'une cliente que je ne reverrai jamais, mais tant pis. Lorsque tous les clients sont partis, j'ai explosé de rire, à cause des nerfs, de la pression. Je ne pouvais plus m'arrêter. Le soir, je rentre à presque vingt-et-une heure. Je vais donner à manger aux chats des voisins, m'attarde un peu, souvent, et je nourris mon chat. Puis je me fais à manger. C'est passionnant. Je me suis affalée devant la télé aujourd'hui. Ça m'arrive rarement. Parce qu'habituellement, j'ai tendance à immédiatement monter dans ma chambre. Il semblerait que je fuis la compagnie, mes parents, ma sœur et son dernier copain qui passe la moitié de la semaine à la maison (et la nuit dans la chambre de ma sœur, à côté de la mienne...). Je ne suis pas certaine que mon écran d'ordinateur me comprenne mieux qu'eux, mais au moins je n'ai pas à faire bonne figure devant lui. Et puis aujourd'hui, aussi, une fille est passée à ma caisse. Elle avait des cheveux presque blancs, un piercing au menton et des Doc turquoise. Sa mère a payé en chèque. Alors je l'ai retrouvée sur Facebook, et lui ai envoyé un message... Oui, c'est bête, et ça me fait rire. Et je viens de me rendre compte que pas mal de ses amis connaissent des gens que je connais. Merci Facebook. C'est tout de même effrayant. Bref. D'ailleurs, Juliette, tu es amie avec quelqu'un qui est ami avec elle... Ow, le monde il est tout petit petit.
A part ça, j'ai pas mal sympathisé avec l'ancienne coloc de vous-savez-qui (non, ce n'est pas un remix de Harry Potter, et d'ailleurs, en parlant d'elle, elle n'est plus avec le garçon cité deux ou trois articles plus tôt) ; une fille que je n'ai jamais rencontrée m'a dit que je l'attirais, lui plaisais mais que comme sa copine venait de la quitter, elle ne voulait que mon amitié. D'ailleurs, cette fille est amie avec plein d'amis de la fille dont je parlais ci-dessus, celle aux chaussures bleues (au moins une quinzaine de personnes !). Et sinon, je fais la connaissance de plusieurs demoiselles, par mail, rencontrées via un site dérivé de Meetic. Voilà, vous savez tout.
Il faut que je vous dise. Merci. Sincèrement, vraiment. De continuer à passer, à me lire, à m'écrire, me laisser des petits mots, vous intéresser à moi. Merci pour vos compliments sur ma dernière Reprise, que je trouvais si plate (et je vous assure que ce n'est pas de la fausse modestie). Si vous saviez comme tout ça me touche, merci...
La bonne nouvelle, c'est que j'ai enfin terminé le bouquin que je lisais depuis plusieurs semaines. On va enfin pouvoir dévorer quelque chose d'intéressant. Et sinon, j'ai reçu une presque demande en mariage (du garçon adorable dont je parlais il y a quelques temps, et qui commence à sérieusement m'agacer, à toujours danser en me voyant, et qui a fredonné pendant au moins cinq minutes la même chanson, pendant qu'on faisait notre caisse) : J'aurais demandé en contrepartie des épousailles en bonne et due forme dans les jardins du Thabor avec une vraie robe de mariée... Je me serais bien marré, peut être pas Toi... :)
J'ai oublié de vous dire que j'ai une nouvelle collègue absolument géniale, qui m'appelle de sa caisse pour me dire bonjour, me fait des bisous avant de partir, et me demande : "ça va cocotte ?" avec un grand sourire. Ça fait du bien. (:
Sur ce, je file au lit, retrouver mes bouquins (mais lequel ? Ah ah, je n'ai que l'embarras du choix !), et vous dit z'a très bientôt.
Samedi, il y a eu une énorme panne informatique. Les passages en caisse duraient trois fois plus longtemps que la normale. Je suis tombée amoureuse, le temps d'une cliente que je ne reverrai jamais, mais tant pis. Lorsque tous les clients sont partis, j'ai explosé de rire, à cause des nerfs, de la pression. Je ne pouvais plus m'arrêter. Le soir, je rentre à presque vingt-et-une heure. Je vais donner à manger aux chats des voisins, m'attarde un peu, souvent, et je nourris mon chat. Puis je me fais à manger. C'est passionnant. Je me suis affalée devant la télé aujourd'hui. Ça m'arrive rarement. Parce qu'habituellement, j'ai tendance à immédiatement monter dans ma chambre. Il semblerait que je fuis la compagnie, mes parents, ma sœur et son dernier copain qui passe la moitié de la semaine à la maison (et la nuit dans la chambre de ma sœur, à côté de la mienne...). Je ne suis pas certaine que mon écran d'ordinateur me comprenne mieux qu'eux, mais au moins je n'ai pas à faire bonne figure devant lui. Et puis aujourd'hui, aussi, une fille est passée à ma caisse. Elle avait des cheveux presque blancs, un piercing au menton et des Doc turquoise. Sa mère a payé en chèque. Alors je l'ai retrouvée sur Facebook, et lui ai envoyé un message... Oui, c'est bête, et ça me fait rire. Et je viens de me rendre compte que pas mal de ses amis connaissent des gens que je connais. Merci Facebook. C'est tout de même effrayant. Bref. D'ailleurs, Juliette, tu es amie avec quelqu'un qui est ami avec elle... Ow, le monde il est tout petit petit.
A part ça, j'ai pas mal sympathisé avec l'ancienne coloc de vous-savez-qui (non, ce n'est pas un remix de Harry Potter, et d'ailleurs, en parlant d'elle, elle n'est plus avec le garçon cité deux ou trois articles plus tôt) ; une fille que je n'ai jamais rencontrée m'a dit que je l'attirais, lui plaisais mais que comme sa copine venait de la quitter, elle ne voulait que mon amitié. D'ailleurs, cette fille est amie avec plein d'amis de la fille dont je parlais ci-dessus, celle aux chaussures bleues (au moins une quinzaine de personnes !). Et sinon, je fais la connaissance de plusieurs demoiselles, par mail, rencontrées via un site dérivé de Meetic. Voilà, vous savez tout.
Il faut que je vous dise. Merci. Sincèrement, vraiment. De continuer à passer, à me lire, à m'écrire, me laisser des petits mots, vous intéresser à moi. Merci pour vos compliments sur ma dernière Reprise, que je trouvais si plate (et je vous assure que ce n'est pas de la fausse modestie). Si vous saviez comme tout ça me touche, merci...
La bonne nouvelle, c'est que j'ai enfin terminé le bouquin que je lisais depuis plusieurs semaines. On va enfin pouvoir dévorer quelque chose d'intéressant. Et sinon, j'ai reçu une presque demande en mariage (du garçon adorable dont je parlais il y a quelques temps, et qui commence à sérieusement m'agacer, à toujours danser en me voyant, et qui a fredonné pendant au moins cinq minutes la même chanson, pendant qu'on faisait notre caisse) : J'aurais demandé en contrepartie des épousailles en bonne et due forme dans les jardins du Thabor avec une vraie robe de mariée... Je me serais bien marré, peut être pas Toi... :)
J'ai oublié de vous dire que j'ai une nouvelle collègue absolument géniale, qui m'appelle de sa caisse pour me dire bonjour, me fait des bisous avant de partir, et me demande : "ça va cocotte ?" avec un grand sourire. Ça fait du bien. (:
Sur ce, je file au lit, retrouver mes bouquins (mais lequel ? Ah ah, je n'ai que l'embarras du choix !), et vous dit z'a très bientôt.
[Je vous présente Carambar, le chat des voisins.]
Vendredi 24 juillet 2009 à 22:46
Si vous saviez comme je me couche tard. Et donc, malgré mes deux jours de congés, je suis fatiguée. 3h30-11h. 4h-9h. Des petites nuits. Ce soir, je me couche tôt. J'ai vu The Reader. Beau film mais... trop américain. Trop de musique, des incohérences (des livres écrits en anglais alors que l'histoire se passe en Allemagne), je pense que l'histoire aurait gagné à être tournée par un réalisateur allemand, qui en aurait fait quelque chose de moins grandiose, et de plus proche de nous. C'est néanmoins un beau récit, et on ne peut que saluer la performance des acteurs.
J'ai eu la confirmation pour Nantes, ma demande de transfert est acceptée ! Seul petit souci, cette très chère administration a précisé Formation : L1 Lettres Modernes, alors que ma L1 est bel et bien validée... Ce qui signifie que je vais devoir passer des coups de téléphone... ou peut-être attendre la rentrée, et corriger ça à l'inscription.
Dans le noir, la nuit, le soir, je pense à tout ce que je pourrais écrire, et lorsque je me retrouve à taper, les mots ne viennent pas. Je l'ai déjà dit, je crois.
J'ai acheté six livres, j'en ai eu un, gratuit. L'Elegance du Hérisson (Muriel Barbery) pour le relire et le prêter, L'Ecume des Jours (de Boris Vian) parce que je n'ai jamais lu ses oeuvres, Puisque rien ne dure (Laurence Tardieu) à cause du sujet qui me touche, Le Magasin des Suicides (Jean Teulé) parce qu'on me l'a conseillé et que j'ai envie de rire, La Solitude des Nombres Premiers (Paolo Giordano) que j'ai voulu dès que j'ai lu le titre puis la quatrième de couverture et je crois que c'est le genre de livre que j'aimerais écrire, et Comment se faire des amis (Dale Carnegie), un livre de développement personnel (ne riez pas !) dont on m'a parlé et qu'il faut lire progressivement (et puis bon, cinq euros seulement, je ne risque pas grand-chose). Le septième, offert, est un livre de Tatiana de Rosnay, Le Coeur d'une autre. J'aime acheter des livres. Je l'ai déjà écrit me semble-t-il, il y en a encore un certain nombre qui attendent d'être lus, sur mes étagères. Je ressors rarement d'une librairie les mains vides, même si je sais que le temps me manquera, mais j'aime posséder des livres. Pour les partager ensuite, et m'y plonger, comme dans un voyage, sans savoir ce que les mots me réserveront. Déception, émerveillement ?...
Je ne parlerai pas plus de moi. Elle (toujours) est maintenant avec un garçon. Tant mieux pour elle, en réalité ça m'est presque égal.
J'ai eu la confirmation pour Nantes, ma demande de transfert est acceptée ! Seul petit souci, cette très chère administration a précisé Formation : L1 Lettres Modernes, alors que ma L1 est bel et bien validée... Ce qui signifie que je vais devoir passer des coups de téléphone... ou peut-être attendre la rentrée, et corriger ça à l'inscription.
Dans le noir, la nuit, le soir, je pense à tout ce que je pourrais écrire, et lorsque je me retrouve à taper, les mots ne viennent pas. Je l'ai déjà dit, je crois.
J'ai acheté six livres, j'en ai eu un, gratuit. L'Elegance du Hérisson (Muriel Barbery) pour le relire et le prêter, L'Ecume des Jours (de Boris Vian) parce que je n'ai jamais lu ses oeuvres, Puisque rien ne dure (Laurence Tardieu) à cause du sujet qui me touche, Le Magasin des Suicides (Jean Teulé) parce qu'on me l'a conseillé et que j'ai envie de rire, La Solitude des Nombres Premiers (Paolo Giordano) que j'ai voulu dès que j'ai lu le titre puis la quatrième de couverture et je crois que c'est le genre de livre que j'aimerais écrire, et Comment se faire des amis (Dale Carnegie), un livre de développement personnel (ne riez pas !) dont on m'a parlé et qu'il faut lire progressivement (et puis bon, cinq euros seulement, je ne risque pas grand-chose). Le septième, offert, est un livre de Tatiana de Rosnay, Le Coeur d'une autre. J'aime acheter des livres. Je l'ai déjà écrit me semble-t-il, il y en a encore un certain nombre qui attendent d'être lus, sur mes étagères. Je ressors rarement d'une librairie les mains vides, même si je sais que le temps me manquera, mais j'aime posséder des livres. Pour les partager ensuite, et m'y plonger, comme dans un voyage, sans savoir ce que les mots me réserveront. Déception, émerveillement ?...
Je ne parlerai pas plus de moi. Elle (toujours) est maintenant avec un garçon. Tant mieux pour elle, en réalité ça m'est presque égal.
Jeudi 16 juillet 2009 à 23:24
Et boum. La solitude revient, sans qu'on s'y attende vraiment. Là, devant l'écran. L'impression qu'il y a une éternité que je n'ai pas parlé à quelqu'un en vrai, sans masques, alors que c'est faux. C'est juste que dans le noir, j'y arrive mieux. De nuit, en conduisant la voiture. Le soir, couchée, alors que les sujets dérivent. Et la peur, toujours, évidemment. Et puis j'ai froid aux pieds, et mal au genoux. Je porte une robe d'été, elle est toute neuve, achetée dans une boutique découverte récemment, celle de la rue Victor Hugo, découverte elle aussi par la même occasion. Ça s'appelle Sapotille. Et dedans on trouve entre autres vêtements des robes, souvent un peu trop bouffantes pour moi et des chemises larges et longues comme j'aime. J'ai fait quelques photos.
Nantes se profile, j'ai envoyé aujourd'hui la demande de transfert. Ils n'ont plus qu'à accepter, me le dire, que je demande à ma fac de leur envoyer mon dossier, que je remplisse le dossier d'inscription... Et j'ai peur. Pas de ces démarches, même si ça me gonfle clairement, mais de la solitude, celle à laquelle je serai forcément confrontée, au début. Aller vers les autres, rencontrer d'autres personnes. C'est tellement grand, une université. Oser. Faire un tour du côté des associations, du théâtre, essayer de monter un groupe, ou plutôt de trouver des musiciens. J'aimerais une violoncelliste, et une tappeuse dans les mains percussionniste. J'aimerais retrouver l'inspiration. Nous avons acheté du stratifié, pour ma petite chambre. Il est marron-gris, j'espère que ça ira. Il y a des travaux à faire, pour faire disparaître le bleu des murs, un bleu absolument... laid.
Je m'ennuie, je ne sais plus, oui un peu, je crois, mais pas tant que ça. Je ferais mieux d'aller lire, histoire d'en finir avec ce bouquin qui n'avance pas, dont je ne retiens même pas le titre et qui raconte... Oh, peu importe, il ne m'intéresse pas vraiment, mais j'ai envie d'en venir à bout.
Si tout va bien, je ne travaillerai pas la première semaine de septembre, et j'envisagerai un passage par Strasbourg, et puis Paris peut-être, oui, ça serait vraiment chouette. Et ce qui serait tout aussi chouette, c'est que j'aie mon week-end, le vendredi et le samedi juste avant. Pour partir à Saint-Jean de Luz, avec tous ces gens de la Gay Pride... Mais j'ai mon week-end de la première semaine d'août, alors que je n'ai rien demandé...
C'est ridicule, d'écrire : "je me sens seule", non ?
Nantes se profile, j'ai envoyé aujourd'hui la demande de transfert. Ils n'ont plus qu'à accepter, me le dire, que je demande à ma fac de leur envoyer mon dossier, que je remplisse le dossier d'inscription... Et j'ai peur. Pas de ces démarches, même si ça me gonfle clairement, mais de la solitude, celle à laquelle je serai forcément confrontée, au début. Aller vers les autres, rencontrer d'autres personnes. C'est tellement grand, une université. Oser. Faire un tour du côté des associations, du théâtre, essayer de monter un groupe, ou plutôt de trouver des musiciens. J'aimerais une violoncelliste, et une tappeuse dans les mains percussionniste. J'aimerais retrouver l'inspiration. Nous avons acheté du stratifié, pour ma petite chambre. Il est marron-gris, j'espère que ça ira. Il y a des travaux à faire, pour faire disparaître le bleu des murs, un bleu absolument... laid.
Je m'ennuie, je ne sais plus, oui un peu, je crois, mais pas tant que ça. Je ferais mieux d'aller lire, histoire d'en finir avec ce bouquin qui n'avance pas, dont je ne retiens même pas le titre et qui raconte... Oh, peu importe, il ne m'intéresse pas vraiment, mais j'ai envie d'en venir à bout.
Si tout va bien, je ne travaillerai pas la première semaine de septembre, et j'envisagerai un passage par Strasbourg, et puis Paris peut-être, oui, ça serait vraiment chouette. Et ce qui serait tout aussi chouette, c'est que j'aie mon week-end, le vendredi et le samedi juste avant. Pour partir à Saint-Jean de Luz, avec tous ces gens de la Gay Pride... Mais j'ai mon week-end de la première semaine d'août, alors que je n'ai rien demandé...
C'est ridicule, d'écrire : "je me sens seule", non ?